La «panique» s’installe aux USA après une cyberattaque historique

© Sputnik . Natalia Seliverstova / Accéder à la base multimédiaCyberattaque
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Des pirates informatiques sont parvenus à pénétrer dans les réseaux de plusieurs ministères américains, ainsi que dans ceux de l’agence chargée de gérer le stock d’armes nucléaires, relate la presse américaine. Le Monde parle d’un «vent de panique».

Un «vent de panique» souffle sur Washington depuis la découverte le 13 décembre d’un logiciel espion au sein d’un outil informatique utilisé par des dizaines d’administrations et d’entreprises américaines, écrit Le Monde.

Des pirates sont parvenus à insérer un logiciel malveillant baptisé Sunburst dans certaines versions de la plateforme Orion, un outil de supervision des réseaux informatiques commercialisé par l’entreprise américaine SolarWinds.

Grâce à cette astuce, ils ont pénétré dans les réseaux des départements du Trésor et du Commerce, ceux des ministères de l’Intérieur et de la Santé, de certaines parties du Pentagone et de l’agence du ministère de l’Énergie chargée de gérer le stock d’armes nucléaires, s’inquiète l’ensemble de la presse américaine.

«Un camouflet de premier ordre en matière de renseignement»

Suite à la découverte du maliciel, le conseil américain de sécurité nationale s’est réuni deux fois en trois jours, tandis que le conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale a dû écourter un déplacement en Europe. Le FBI a ouvert une enquête pour identifier les victimes américaines de cette opération.

«Le fait que des ministères et agences de premier plan aux États-Unis aient été visés fait craindre au pays un camouflet de premier ordre en matière de renseignement. Les pirates semblent en effet avoir opéré au nez et à la barbe des autorités américaines, peut-être trop accaparées par la protection des élections», constate Le Monde.

Jeudi 17 décembre, le Président démocrate élu Joe Biden a fait part de sa «grande inquiétude» au sujet de la situation sans pour autant en désigner le responsable. De son côté, l’administration du Président républicain sortant ne s’est pas exprimée directement sur les faits.

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