Des documents d’archives publiés dans le recueil intitulé «Service du renseignement extérieur russe. 100 ans. Documents et témoignages» révèlent qu’à l’été 1941, alors que l’Allemagne nazie avait envahi l’Union soviétique, le Royaume-Uni a délibérément traîné en longueur concernant l’octroi d’aide militaire et d’informations techniques.
Parmi les documents déclassifiés figure un télégramme chiffré envoyé de Londres à Moscou le 2 juillet 1941par le chef du renseignement soviétique au Royaume-Uni, Anatoli Gorski, nom de code Vadim.
Le télégramme portait sur les recommandations que les dirigeants britanniques se proposaient de donner au chef de la mission militaire en Union soviétique, Frank Noel Mason-Macfarlane.
«Suite à la discussion du rapport de la mission de Moscou il a été décidé que le général Macfarlane devait être informé sur l’état des choses actuel eu égard à la satisfaction des exigences russes relatives à l’approvisionnement militaire et à la ligne à laquelle il doit se tenir dans ses réponses aux Russes», a communiqué Anatoli Gorski.
Ne communiquer que des informations générales
Un ouvrage basé sur plusieurs archives
Le recueil «Service du renseignement extérieur russe. 100 ans. Documents et témoignages» retrace pour la première fois, documents d’archives à l’appui, les grandes étapes de l’histoire du renseignement extérieur depuis sa création le 20 décembre 1920 jusqu’à nos jours. La plupart des documents sont publiés en exclusivité.
Les documents déclassifiés proviennent des archives dudit Service ainsi que du Service fédéral de sécurité, de la Présidence russe et entre autres des archives fédérales d’histoire sociopolitique.