Le 14 octobre, un déjeuner entre le conseiller d’Emmanuel Macron Bruno Roger-Petit et Marion Maréchal a eu lieu à la brasserie Le Dôme, à Paris, selon Le Monde.
Interrogée par le journal, la nièce de Marine Le Pen n’a pas nié l’entrevue: «Bruno Roger-Petit est passé par un ami pour me proposer de me rencontrer. J’ai accepté: je ne refuse jamais de discuter par principe. Surtout que j’étais assez curieuse de connaître celui qui s’amusait à me traiter de nazie toutes les deux semaines quand j’étais députée», a souligné Mme Maréchal.
«À titre personnel»
De son côté, Bruno Roger-Petit a lui aussi confirmé le rendez-vous. «À titre personnel», dit-il. «Je voulais savoir ce qu’elle avait à dire et si elle était en résonance avec l’état de l’opinion – ce qui n’est pas le cas.»
«J’ai dû constater que nous étions en désaccord. C’est un peu ce que Xavier Bertrand a fait quand il a rencontré Éric Zemmour», a ajouté M.Roger-Petit en comparant ce déjeuner avec celui qu’a tenu récemment le président de la région Hauts-de-France avec le chroniqueur du Figaro.
Quel objectif?
Le Monde rappelle que l’ancien admirateur de François Mitterrand, Bruno Roger-Petit, a suivi la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron pour le magazine Challenges avant d’entrer à l’Élysée. Depuis, comme il le dit, il pousse le Président à «trianguler».
Ainsi, «avant la prochaine présidentielle, il veut piocher des propositions dans les thèmes fédérateurs des uns et des autres et transgresser les clivages traditionnels pour séduire des électeurs du camp adverse, ou ceux qui ne sont pas acquis naturellement», indique le journal.