La rave party entamée le 31 décembre à Lieuron s’est terminée ce samedi matin - images

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Quelque 2.500 personnes, venues de toute la France et même de l'étranger, se sont donné rendez-vous au sud de Rennes pour fêter le Nouvel An lors d'une fête sauvage que n'ont pu empêcher les autorités. Entamée le 31 décembre, la rave party ne s'est terminée que le 2 janvier au matin.

La rave party à Lieuron s’est terminée ce matin sans intervention des forces de l'ordre. Des camions contenant le matériel sonore ont quitté les lieux.

«Il n'y a pas eu d'intervention des forces de l'ordre», souligne la préfecture, tout en évoquant une «interruption du son» sans écarter la possibilité d'une reprise de la musique.

Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave avec le préfet et des membres du cabinet.

«Je travaille avec eux cette nuit au rétablissement d'une situation normale en permettant au maximum l'intégrité physique de tous», a-t-il écrit sur son compte Twitter.

«Les contrôles gendarmerie aux abords du site se poursuivent. Verbalisation systématique de toutes les personnes quittant les lieux, plus de 200 PV déjà relevés», indiquait la gendarmerie sur les réseaux sociaux.

«Violente hostilité de nombreux teufeurs»

Le 31 décembre au soir, les gendarmes avaient tenté «d'empêcher cette installation et ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs», a expliqué la préfecture d'Ille-et-Vilaine.

Lors de ces affrontements «un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères», précise-t-on de même source.

​Le député d'Ille-et-Vilaine Florian Bachelier (LREM) estimait sur son compte Twitter que «ce rassemblement de zadistes» faisait «honte à notre pays, à nos soignants mobilisés depuis des mois, à nos morts. Puisse l'autorité judiciaire leur faire comprendre rapidement et radicalement le sens du mot responsabilité. L'État doit rétablir l'ordre public immédiatement».

La préfecture précise que le parquet a ouvert une enquête pour «organisation illicite d'un rassemblement festif à caractère musical», «violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique», «dégradation du bien d'autrui en réunion» ou encore «travail dissimulé», «tenue illicite d'un débit de boissons» et «infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l'usage».

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