Un prêtre roué de coups pendant la messe à Colmar

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Une agression contre un prêtre a eu lieu le 5 janvier dans une église de Colmar. Un individu l’a roué de coups après avoir refusé sa demande de quitter le chœur pour que la messe puisse commencer. L’agresseur a été interpellé et admis dans un établissement dédié aux pathologies psychiatriques.

Un prêtre a été violemment agressé par un individu qui refusait de quitter le chœur de l’église Saint-Paul, à Colmar, pour que l’office religieux puisse commencer, rapporte Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Les faits se sont produits en fin d’après-midi du 5 janvier.

Selon le quotidien, le curé a demandé au malfaiteur, assis près de l’autel, de s’éloigner pour rejoindre l’assistance alors qu’il devait célébrer la messe. Mais l’individu a refusé, s’est énervé et a tenu «des propos d’abord surprenants, puis menaçants», comme le raconte la procureur de Colmar Catherine Sorita-Minard, citée par le média.

Le vicaire aurait essayé de le calmer, mais l’homme d’une vingtaine d’années a tenté de lui porter un coup de tête avant de le rouer de coups de poing, le touchant aussi au visage lorsqu’il est tombé au sol.

Des fidèles se sont interposés pour maîtriser l’individu.

Les forces de l’ordre ont été appelées sur place et ont interpellé le malfaiteur qui a voulu prendre leur arme pour tuer le curé, d’après le média.

Le quotidien précise que la victime ne connaissait pas son agresseur, qui serait également inconnu des paroissiens. Le prêtre présentait des blessures légères, en particulier des contusions et ecchymoses, justifiant un jour d’incapacité totale de travail.

Conduit au commissariat, le jeune homme, présentant manifestement des troubles psychiatriques, a dégradé sa cellule et a commis des violences envers des policiers. Il a été hospitalisé d’office dans un établissement dédié à ce type de pathologies.

Un habitué des faits

Le parquet a ordonné une expertise psychiatrique «afin de déterminer si son discernement était ou non altéré ou aboli au moment des faits, et donc s’il était responsable pénalement», indique Les Dernières Nouvelles d’Alsace.

Une enquête est en cours.

D’après le média, l’agresseur, né à Colmar, est connu de la justice pour des faits de violences, d’outrages et de rébellion, et a déjà été condamné par le passé.

La représentante du ministère public, citée par le quotidien, a souligné que pour l’instant, «rien, dans le comportement de cet homme, ne laisse penser que ces faits ont été commis en lien avec une radicalisation religieuse, ou pour des raisons racistes».
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