Forbes menace de discréditer toute entreprise qui embauchera ces anciens collaborateurs de Donald Trump

© REUTERS / LEAH MILLISLa porte-parole de la Maison-Blanche Kayleigh McEnany
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Après les événements qui ont secoué le Capitole, le magazine économique américain Forbes s’attaque non seulement à Donald Trump, mais aussi à ses anciens collaborateurs qui ont «menti pour lui». Il assure ainsi qu’il considérera toute entreprise qui embauchera l’un d’eux comme une «source potentielle de désinformation».

Au lendemain de l’assaut du Capitole par des manifestants pro-Trump, un événement «fondé sur des mensonges», le rédacteur en chef de Forbes Randall Lane a rédigé un article visant cinq anciens collaborateurs de Trump. Il assure que le magazine discréditera toute entreprise qui embauchera l’un d’eux, les considérant comme «source potentielle de désinformation».

«Que Donald Trump soit passé de commandant en chef à menteur en chef n'a pas surpris Forbes», écrit le directeur de la rédaction. «Plus étonnant: le nombre de personnes prêtes à donner crédit à ses évidents mensonges en son nom».

Forbes cite ainsi Sean Spicer et Kellyanne Conway, membres du Parti républicain. Le premier a été directeur de la communication du Comité du parti, puis de la Maison-Blanche. La seconde a chapeauté la communication de la campagne présidentielle de Trump puis est devenue sa conseillère jusqu’à sa démission à l’été 2020.

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Le magazine s’en prend ensuite aux trois porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders, Stephanie Grisham et celle qui est toujours en poste, Kayleigh McEnany. «Faites-le savoir aux entreprises: engagez n'importe lequel des fabulateurs de Trump ci-dessus, et Forbes supposera que tout ce dont votre entreprise ou firme parle est un mensonge», indique M. Lane.

Le compte Twitter de Trump banni

«Nous allons examiner, revérifier, enquêter avec le même scepticisme que celui que l'on retrouve dans un tweet de Trump», promet le rédacteur en chef. À ce propos, le compte Twitter du Président sortant a été banni définitivement deux jours après l’invasion du Capitole. Le réseau social a justifié cette décision par un risque de «nouvelles incitations à la violence».

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