Brigitte Macron se livre sur son expérience du Covid-19 - vidéo

© AFP 2023 GEORGES GOBETBrigitte Macron
Brigitte Macron - Sputnik Afrique
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Tout en affirmant dans une interview exclusive sur TF1 qu’elle avait été atteinte d’«une forme médiane» du Covid-19, la Première dame a évoqué ses symptômes durant les fêtes de fin d’année.

Pendant un passage médiatique plutôt rare sur TF1, Brigitte Macron a abordé la situation épidémique en France, la gestion de la crise sanitaire, mais aussi son expérience du Covid-19. C’est à la veille de Noël que la Première dame, à l’instar de son époux, a été testée positive.

«J’ai été malade, j'ai été soignée, j'ai eu une forme médiane. Mais tout s'est bien passé. Nous nous sommes remis», a expliqué Mme Macron avant d’évoquer les symptômes qu’elle avait: 

«Perte de goût, perte de l'odorat, fatigue, migraines... C'est surtout que cela m'a permis de comprendre à quel point ça peut être anxiogène, notamment au détour du sixième jour. On se dit: "Je respire moins bien, que va-t-il se passer?"» 

À la question de savoir si sa maladie avait changé sa vision de la pandémie, la présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a répondu:

«Je comprends ceux qui ont été malades. Je conçois vraiment à quel point c’est difficile pour ceux qui sont seuls. Parce que je n’étais pas seule, j’étais avec le Président, qui avait la même chose. Donc, quand les personnes sont seules, il faut impérativement qu’elles aient des contacts tous les jours avec quelqu’un et qu’elles surveillent leur respiration.»

«J’ai confiance en la médecine» 

Quant à la question de sa vaccination, l’épouse du Président de la République, 67 ans, a lancé qu’elle irait le faire «tout de suite» après le feu vert du médecin.

«Car je crois que quand on l'a eu, il faut attendre trois mois ou il faut attendre de ne pas avoir d'anticorps ou très peu. Moi, je me soigne et je me vaccine. J'ai confiance en la médecine, aucun problème.» 

«L’impatience» des Français, «je la partage»

Interrogée quant aux critiques vis-à-vis la gestion de la crise sanitaire, la Première dame a admis que «ce qui arrive au monde» était «totalement inédit».

«Comment voulez-vous qu'on ne soit pas un peu effrayé, anxieux, face à tout ce qui est en train d’advenir? […] Donc cette impatience, je la comprends et je la partage.»

Elle a toutefois attiré l’attention sur les points positifs, notamment concernant le système de santé:

«On n'est pas mauvais. Regardez comment les réanimations se sont adaptées en France, comment les médecins traitants soignent, comment les ORL, les pneumologues gèrent les choses. Je suis très admirative de ce qu'a fait la recherche, de ce qu'ont fait les soignants, en si peu de temps. Lors des virus précédents, cela n'a jamais été aussi rapide.»

La Première dame a par ailleurs salué le travail des dirigeants face à cette crise:

«C’est sans arrêt des chiffres qui arrivent, des choses parfois assez contradictoires ou paradoxales Parfois il me montre. Ce qu'ont les présidents, les dirigeants, à gérer, pour moi, c'est immense et quasiment dantesque. C'est d'une complexité folle».

Tout en défendant le maintien des écoles ouvertes, cette ancienne professeure de français et amatrice de théâtre et littérature a par ailleurs exprimé son soutien aux lieux culturels qui restent pour le moment fermés.

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