Affaire Sophie Le Tan: Jean-Marc Reiser a avoué avoir tué la jeune femme

© AFP 2023 FREDERICK FLORINaffaire Sophie Le Tan
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Plus de deux ans après le meurtre de l'étudiante strasbourgeoise Sophie Le Tan, Jean-Marc Reiser a reconnu ce mardi 19 janvier l’avoir démembrée et avoir caché le corps.

Jean-Marc Reiser a reconnu mardi devant la juge d'instruction être l'auteur du meurtre de l'étudiante strasbourgeoise Sophie Le Tan, en septembre 2018, a-t-on appris auprès du parquet.

«Au cours d’une audition ce matin devant le magistrat instructeur, Jean-Marc Reiser a reconnu son implication dans le décès de Sophie Le Tan», a indiqué le parquet, qui devrait donner davantage de précisions sur cette affaire dans l'après-midi.

Selon une source proche du dossier, M. Reiser a affirmé qu’il ne voulait pas tuer la jeune fille dans un premier temps. Il a fait état d’une dispute et a affirmé: «Je ne voulais pas la tuer mais je l’ai tuée».

Il a ensuite reconnu l’avoir démembrée et avoir caché les morceaux du corps.

M. Reiser, qui était déjà mis en examen dans cette affaire, avait continuellement clamé son innocence jusqu’ici et dénonçait un «échafaudage de suppositions», malgré plusieurs éléments accablants. Ces derniers mois ses avocats avaient menacé de ne plus le défendre s’il ne faisait pas «évoluer» sa position.

Des éléments accablants

Jean-Marc Reiser, 60 ans, a été arrêté en septembre 2018, quelques jours après la disparition de Sophie Le Tan, une étudiante de 20 ans qui avait répondu à une annonce immobilière qu’il avait mise en ligne.

Le squelette incomplet de la jeune femme avait été découvert plus d’un an plus tard, fin octobre 2019, dans une forêt vosgienne, à Rosheim (Bas-Rhin), une zone où M. Reiser se rendait régulièrement.

Malgré les dénégations du sexagénaire, plusieurs éléments dans le dossier l’accablaient, notamment la présence du sang de Sophie dans son appartement ainsi que sur le manche d’une scie lui appartenant. En décembre, la juge qui instruit ce dossier médiatique avait bouclé ses investigations.

Par ailleurs, plus de 30 ans après la disparition inexpliquée d’une représentante de commerce, Françoise Hohmann, le parquet de Strasbourg avait rouvert le dossier en février dernier avec en ligne de mire Jean-Marc Reiser, acquitté faute de preuves en 2001 dans cette vieille affaire.

Le dernier client à qui Françoise Hohmann avait rendu visite avant sa disparition en 1987, dans le quartier de Hautepierre à Strasbourg, était Jean-Marc Reiser.

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