Le pays est passé de 2013 à 2020 de 120 permis de recherche minière à 176. Le nombre de permis d’exploitation est également en constante croissance, de 12 en 2013, il est passé à 23 en 2020.
«Ces permis d’exploitation concerne l’or, le manganèse, le nickel, la bauxite et autres», a indiqué M. Silué.
Il a expliqué qu’en ce qui concerne spécifiquement le domaine de l’or, le pays –qui produisait 15,42 tonnes en 2013– affiche aujourd’hui environ 38 tonnes.
Au total, 491 titres miniers et autorisations sont en cours de validité sur l’ensemble du territoire national dont 112 délivrés pour la seule année 2020.
Il a également évoqué des perspectives intéressantes pour le pays au cours des prochaines années.
«Beaucoup de demandes sont encore en instruction dans toutes les régions du pays. On peut donc dire qu’il y a un potentiel qui n’est pas encore mis en œuvre», a-t-il précisé.
L’Association des agents techniques du ministère des mines (2ATM), qui tenait une assemblée générale extraordinaire, a pris la résolution d’opérer sa mutation en syndicat. Ce afin de mieux répondre aux aspirations de ses membres, qui sont de prendre une part active dans le dynamisme du secteur des mines à travers les moyens de motivations idoines.
Dans les prochaines semaines, les démarches seront entreprises afin de franchir ce pas dont la 2ATM attend beaucoup dans sa marche vers le bonheur de ses adhérents qui l’ont porté sur les fonts baptismaux en 2017.