La nouvelle administration US souhaiterait proroger le traité New START de cinq ans

© REUTERS / ERIN SCOTTLa Maison-Blanche le jour de l'investiture de Joe Biden
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Deux semaines avant l’expiration du New START -le seul traité restant qui limite les arsenaux nucléaires russes et américains-, l’administration Biden voudrait le prolonger de cinq ans, relate le quotidien The Washington Post.

 

Le tout nouveau Président américain, Joe Biden, souhaite prolonger de cinq ans le Traité russo-américain sur la réduction des armes stratégiques offensives New START, qui expire le 5 février, a annoncé ce jeudi 21 janvier le Washington Post.

«Le traité New START sert manifestement les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis et il a encore plus de sens lorsque les relations avec la Russie sont conflictuelles», a indiqué un fonctionnaire américain de haut rang cité par le journal.

L’administration Biden ne s’était pas jusqu’ici prononcée sur l’idée de proroger l’accord, alors que le Président russe avait déjà proposé de le prolonger de cinq ans sans condition préalable.

Pendant les derniers mois de sa présidence, Donald Trump a tenté de conclure une prolongation plus courte avec Moscou en échange d’un gel du nombre d'ogives nucléaires américaines et russes pendant ce temps, une condition jugée inadmissible par la Russie.

Mais M.Trump souhaitait en outre que les États-Unis signent un nouvel accord de contrôle des armements avec la Russie et la Chine, voire éventuellement avec d’autres pays. Son envoyé dans l’Empire du milieu y a passé des mois sans réussir à en persuader les dirigeants de rejoindre le traité, rappelle le Washington Post.

New START, le seul traité restant sur le désarmement nucléaire

Signé par la Russie et les États-Unis en 2010, le New START est le seul accord russo-américain toujours en vigueur qui limite les armements nucléaires.

Aux termes du traité qui expire le 5 février 2021, les deux pays devaient réduire leurs arsenaux nucléaires avant le 5 février 2018, les limitant à 700 missiles balistiques intercontinentaux, autant de missiles balistiques à bord de sous-marins et de bombardiers lourds, ainsi qu’à 1.550 ogives et 800 lanceurs déployés et non déployés.

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