La moitié des Français approuve le couvre-feu à 18h, la défiance à l’égard du vaccin régresse

© REUTERS / JOHANNA GERONvaccin de Pfizer
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Un sondage a livré les dernières tendances pour le mois de janvier concernant l’épidémie de coronavirus. Les Français sont partagés quant à la nécessité d’un couvre-feu à 18h, mais une large majorité le respecte. Le sentiment de méfiance à l’égard du vaccin recule, mais l’opposition franche progresse.

Le média 20 Minutes a publié son baromètre mensuel YouGov, en partenariat avec le site Doctissimo, sur «les connaissances et les comportements des Français vis-à-vis du coronavirus». Pour le mois de janvier, il constate un respect global du couvre-feu, malgré les critiques, et une plus grande proportion de personnes qui s’estiment prêtes à se faire vacciner.

Un peu moins d’une semaine après l’instauration du couvre-feu de 18 à 6 heures à l’échelle nationale, 92% des sondés disent le respecter. Un peu plus de la moitié estiment que cette mesure est justifiée. Une majorité s’oppose néanmoins à la fermeture des restaurants (58%), des établissements culturels tels que les cinémas et théâtres (56%) ainsi que des remontées mécaniques (59%).

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À propos du troisième confinement, 37% le jugent probable et qu’il est nécessaire, tandis que 59% qui prédisent aussi son arrivée s’y opposent. Une large proportion de Français, sept sur dix, admet sa crainte des différents variants du coronavirus, notamment celui du Royaume-Uni. Ils sont également nombreux à saluer le nouveau protocole sanitaire (60%) et la généralisation des tests (58%) implantés dans les écoles.

Moins opposés au vaccin

Lors du premier sondage de ce type effectué en novembre, seuls 34% des personnes interrogées souhaitaient se faire vacciner dès que possible, ils sont désormais 50%, souligne le journal. Toutefois, 39% affirment toujours qu’ils n’iront pas. Parmi les raisons invoquées, le manque de recul sur l’efficacité du vaccin, la crainte des effets secondaires, ou une opposition franche aux vaccins.

Sur cette dernière, 20 Minutes note une progression de six points par rapport à décembre. Mardi 19 janvier, le ministère de la Santé annonçait le décès de cinq personnes ayant reçu le vaccin Pfizer-BioNTech, sans que leur mort soit toutefois liée à l’injection même.

 

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