Le plus grand centre de vaccination de Seine-et-Marne à l’arrêt, faute de doses

© AFP 2023 FRED TANNEAUUne Française vaccinée contre le Covid-19
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N’ayant pas reçu les doses attendues, un centre de vaccination a dû fermer temporairement ses portes en Seine-et-Marne. Deux cents rendez-vous ont été déprogrammés. Le gouvernement peine à accélérer le rythme des vaccinations, selon les observateurs.

À Meaux, le plus grand centre de vaccination de Seine-et-Marne est resté fermé au public ce 22 janvier, rapporte Le Parisien. En cause: un nombre insuffisant de doses livrées par les pouvoirs publics.

Les deux cents personnes qui s’étaient inscrites ce jour-là sont donc restées sur le carreau. Les rendez-vous ont dû être décalés, avec parfois sept à dix jours de latence. Le centre devrait rouvrir après le week-end.

Le gouvernement à la traîne

Le centre de Meaux n’est pas le seul à être confronté à une pénurie de doses dans le département.

La situation est particulièrement problématique à Chelles et Pontault-Combault, où sont établis deux des douze centres de vaccination de Seine-et-Marne. Les maires des deux communes ont d’ailleurs interpellé le Premier ministre et le ministre de la Santé sur la question dans un courrier également signé par le président de la Communauté d'agglomération Paris-Vallée de la Marne.

«Au sein d'une agglomération de 230.000 habitants, nous ne pouvons vacciner que moins d'une centaine de personnes par jour. Cette situation est ubuesque et incompréhensible, notamment pour les seniors âgés de plus de 75 ans!», pointe les élus dans leur missive relayée par Le Parisien.

Des retards de livraison qui font tache à l’heure où le gouvernement compte accélérer le rythme des vaccinations. Le 21 janvier, Olivier Véran avait notamment déclaré sur TF1 que «1,3 à 1,4 million» de Français seront vaccinés avant fin janvier et «70 millions, c'est-à-dire la totalité de la population française, d'ici à la fin août».

Mais en Seine-et-Marne, certains dénoncent un décalage entre les discours du gouvernement et la réalité du terrain.

«Il y a dix-huit jours, le message lancé par le gouvernement et relayé par tous les préfets de France était : il faut accélérer la vaccination et prévoir de grands centres. Et puis quarante-huit heures plus tard, il y a eu un gros coup de frein. Le gouvernement a dit qu'il n'y aurait pas assez de vaccins», relève auprès du Parisien un observateur.
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