Véran sur le reconfinement: «On n'attendra pas qu'une nouvelle vague arrive pour prendre les bonnes mesures»

© AP Photo / Ludovic MarinOlivier Véran
Olivier Véran - Sputnik Afrique
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Tout en affirmant qu’«il n’y a pas de plan caché, ni de scénario pré-écrit», Olivier Véran n’a pas exclu, lors d’un entretien avec des lecteurs du Parisien, un possible nouveau confinement en France, «si les variants [du coronavirus] commencent à se diffuser partout».

Le couvre-feu étant en vigueur en France depuis le 16 janvier, le pays connaît malgré tout «une forte tension épidémique avec plus d’admissions à l’hôpital que de sorties», a lancé Olivier Véran dans le cadre d’une interview accordée à des lecteurs du Parisien.

«Ça a malheureusement un air de déjà-vu», a-t-il regretté en ajoutant qu’«il faut que le couvre-feu fonctionne, qu’on parvienne à tenir bon face au variant et à gagner du temps».

Cependant, si les mesures prises ne portent pas leurs fruits, il faudra en introduire d’autres, a affirmé le ministre de la Santé et des Solidarités.

«On n’attendra pas qu’une nouvelle vague arrive pour prendre les bonnes mesures».

Possible fermeture à défaut d’un autre choix

Alors que le gouvernement «suit au jour le jour l’évolution des effets du couvre-feu», le ministre précise qu’il en saura davantage la semaine prochaine:

«Si ça ne baisse pas, si les variants commencent à se diffuser partout, alors on prendra des mesures supplémentaires, évidemment. Et cela s’appelle le confinement. Si on voit que le virus se remet à progresser fortement, on ferme. On le fera si on n’a pas le choix.»

Et de rappeler que le confinement instauré au mois d’octobre a été «efficace».

Parallèlement, le ministre a assuré qu’«aucune décision n’a[vait] été entérinée pour aménager les vacances [scolaires de février]» et «qu’il n’y a[vait] pas de plan caché, ni de scénario pré-écrit» quant à la situation épidémique.

Variant du virus détecté au Royaume-Uni

Le 22 janvier, le Premier ministre britannique a estimé que le variant du coronavirus détecté fin 2020 en Angleterre pourrait être associé à une mortalité plus élevée.

Boris Johnson a toutefois précisé que tous les éléments actuellement disponibles montraient que les deux vaccins utilisés en Grande-Bretagne contre le coronavirus, soient AstraZeneca/Oxford et Pfizer/BioNTech, restaient efficaces aussi bien contre les anciens que les nouveaux variants du coronavirus.

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