Un système planétaire «synchronisé» découvert par des astronomes - vidéo

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Dans le cadre d’une étude dirigée par l’Université de Genève et l’Université de Bern, des astronomes ont trouvé un système de six exoplanètes évoluant autour d’une étoile avec une résonance orbitale jusque-là inconnue. Les chercheurs estiment que cela aidera à en apprendre plus sur la formation et l’évolution des planètes.

Une équipe internationale d’astronomes a découvert un système de six exoplanètes se déplaçant autour d’une étoile, cinq d’entre elles orbitant en synchronisation les unes avec les autres, indiquent les résultats d’une étude publiée lundi 25 janvier dans la revue Astronomy & Astrophysics.

Selon cette étude dirigée par l’Université de Genève et l’Université de Bern, la résonance de ce système nommé TOI-178, à quelque 200 années-lumière de la Terre dans la constellation du Sculpteur, est observée également sur les orbites de trois des lunes de Jupiter: Io, Europa et Ganymède.

Une chaîne de résonance beaucoup plus complexe

Cependant les cinq exoplanètes de TOI-178 suivent une chaîne de résonance beaucoup plus complexe, l’une des plus longues jamais découvertes dans un système planétaire.

Alors que les trois lunes de Jupiter sont dans une résonance 4: 2: 1, les cinq planètes de TOI-178 suivent une chaîne 18: 9: 6: 4: 3. Tandis que la deuxième planète de l’étoile (la première dans la chaîne de résonance) complète 18 orbites, la troisième planète en partant du début (deuxième de la chaîne) complète neuf orbites, et ainsi de suite.

Les scientifiques n’avaient initialement trouvé que cinq planètes dans le système, mais en suivant ce rythme de résonance ils ont calculé où se trouverait une planète supplémentaire lorsqu’ils auraient une fenêtre pour observer le système.

Un contraste inhabituel

Ce contraste entre l’harmonie rythmique du mouvement orbital et les densités désordonnées «remet certainement en question notre compréhension de la formation et de l’évolution des systèmes planétaires», indique Adrien Leleu, co-auteur de l’étude et scientifique de l’Université de Genève et de l’Université de Bern dans un communiqué.

Mais même si la disposition des orbites est nette et bien ordonnée, les densités des planètes «sont beaucoup plus désordonnées», explique Nathan Hara de l’Université de Genève.

«Dans le système TOI-178, une planète terrestre dense comme la Terre semble être juste à côté d’une planète très pelucheuse avec la moitié de la densité de Neptune suivie par une très similaire à Neptune», ajoute-t-il.
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