«Désobéissance citoyenne»: un nouveau restaurateur se dit prêt à rouvrir, à Villeurbanne

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Sur BFM TV, un restaurateur de Villeurbanne a annoncé vouloir dresser de nouveau le couvert dans son établissement. La fermeture des bars et restaurants n’a selon lui pas eu d’impact sur la pandémie. Les initiatives du même genre se multiplient en France.

L’Espace Zola 229 s’apprête à rouvrir ses portes à Villeurbanne, malgré les restrictions en vigueur, a annoncé son gérant Philippe Vieira sur BFM TV. Cet espace-restaurant, d’ordinaire spécialisé dans les réceptions de groupes et les mariages, va proposer un service du midi, dès le 1er février.

Le gérant assure que les distanciations sociales seront respectées et admet que la perspective d’une amende ne l’effraie plus, après des mois de fermeture forcée.

«On va ouvrir l'établissement tout en respectant les gestes barrières, en garantissant à nos clients que tout se passera bien […] Bien sûr qu’on craint l’amende, mais on souffre déjà tellement qu'un peu moins ou un peu plus de souffrance… », explique-t-il ainsi à BFM TV.

Pas d’impact sur la pandémie

Philippe Vieira, qui fut par ailleurs candidat aux dernières municipales, présente son geste comme un acte de «désobéissance citoyenne». Il estime que la fermeture des bars et des restaurants «n’a pas eu d’impact» sur la propagation du virus. S’il dit respecter «l’endeuillement des familles» touchées par l’épidémie, il dénonce également un deux poids deux mesures quant à l’application des règles sanitaires.

«Comment on peut nous expliquer qu'on prendrait moins de risques dans les transports ou quand on va faire nos courses? Les gens ne peuvent pas comprendre», déclare-t-il ainsi sur BFM TV.

Le gérant, qui milite également pour la réouverture des cinémas et des musées, critique également les ratés de la campagne de vaccination en France.

«Même ce plaisir de partager d'être heureux qu'il y ait une solution, qu'il y ait une lumière au bout du tunnel, ils ont réussi à nous l'enlever», affirme-t-il, dépité, à la chaîne de télévision.

Des initiatives semblables se multiplient

Des initiatives semblables à la sienne ont vu le jour ces dernières semaines, dans de grandes villes françaises. À Nice, un restaurateur a ainsi décidé d’assurer le service pour plus d’une centaine de personnes, le 27 janvier. Accusé d’employer un sans-papier, il a par la suite été placé en garde-à-vue. Le patron d’un restaurant marseillais illégalement ouvert a également été placé en garde à vue, avant d’être relâché.  

Dans le Doubs, un autre restaurateur a déclaré vouloir rouvrir ses portes le 1er février et a invité ses confères à faire de même. Plusieurs ont répondu à l’appel.

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