Un ex-conseiller de Trump en dit plus sur le partenaire le plus tenace avec les Américains dans l’UE

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Parmi les 27, c’est l’Allemagne qui est le partenaire le plus difficile avec les États-Unis, selon l'ancien conseiller de Trump, Robert O'Brien. D’après lui, la plupart des autres pays européens partagent les positions américaines, même si des divergences peuvent apparaître sur les questions commerciales.

L’Allemagne est le partenaire qui donne le plus de fil à retordre aux États-Unis dans l’UE, a déclaré Robert O'Brien, ancien conseiller de Trump à la Sécurité nationale, lors d’une conférence en ligne. Selon lui, les divergences de vues entre les deux pays sont fréquentes, notamment lorsque l’Allemagne se tourne vers la Chine ou la Russie.

«Les Allemands sont toujours un peu difficiles, ils ont des relations plus solides avec la Chine et la Russie que nous ne le souhaiterions […] L’Allemagne, qui domine Bruxelles et l'Europe, adopte souvent une position différente de celle des États-Unis», a affirmé l’ancien responsable lors de cette réunion organisée par le groupe de réflexion Atlantic Council.

Robert O'Brien a précisé que les intérêts allemands pouvaient parfois «différer fortement» de ceux des Américains et que l’administration Biden devrait composer avec cette difficulté.

«La plupart partagent nos positions»

Hormis l’Allemagne, Robert O'Brien a souligné que la plupart des autres États membres partageaient les positions américaines. Un constat qu’est venu nuancer Jake Sullivan, son successeur au poste de conseiller à la Sécurité nationale, qui participait lui aussi à cet évènement en ligne.

L’actuel appui de Biden a souligné qu’il n’y avait pas de consensus et d’unité de vue sur toutes les sujets, entre Européens et Américains. Il a reconnu des difficultés sur les questions commerciales, qui «nécessiteront du travail et des consultations détaillées».

«L'une des tâches les plus importantes de cette administration sera non seulement de résoudre les problèmes internationaux en partenariat avec l'Europe, mais aussi de travailler avec l'Europe sur les questions auxquelles elle est elle-même confrontée, ainsi que sur les problèmes qui existent aux États-Unis», a conclu Jake Sullivan.
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