Le possible recours au Taser par la police fait débat lors d’une manif non autorisée à Saint-Pétersbourg

© Sputnik . Alexandre Galperin / Accéder à la base multimédiaManifestation non-autorisée en soutien à Navalny à Saint-Pétersbourg, le 31 janvier
Manifestation non-autorisée en soutien à Navalny à Saint-Pétersbourg, le 31 janvier - Sputnik Afrique, 1920, 01.02.2021
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Suite à la diffusion d’une information sur l’usage d’un Taser par des policiers lors d’une action non autorisée en soutien à l’opposant Alexeï Navalny à Saint-Pétersbourg, un défenseur russe des droits de l’homme interrogé par Sputnik estime que celle-ci doit être vérifiée au niveau administratif et judiciaire.

L’usage excessif de la force par des policiers, dont le recours au Taser lors d’un rassemblement non autorisé à Saint-Pétersbourg, a été signalé auprès de Sputnik par le médiateur des droits de l’homme Alexandre Chichlov.

Plus tôt dans la journée, plusieurs chaînes Telegram ont diffusé une vidéo montrant des fonctionnaires soupçonnés d’avoir fait usage d’un Taser à l’encontre de manifestants.

«Mes représentants ont constaté des cas d’usage excessif de la force et de moyens spéciaux (matraques, Taser). Ils continuent à observer [le déroulement de la manifestation, ndlr] dans divers lieux. Nous suivons également et analysons les informations relayées par les médias et sur internet. Il est nécessaire de contrôler tous les cas de recours à des moyens spéciaux, dont au Taser par les forces de l’ordre, au niveau administratif et judiciaire», a déclaré M.Chichlov.

L’information sur l’éventuel usage d’un Taser doit être scrupuleusement vérifiée avant qu’une décision soit prise, estime Tatiana Moskalkova, déléguée aux droits de l’homme en Russie.

Manifestations

De nouveaux rassemblements non autorisés en raison de la crise sanitaire se sont déroulés ce 31 janvier dans de nombreuses villes russes, dont Moscou et Saint-Pétersbourg, en soutien au blogueur Alexeï Navalny.

Il a été arrêté le 17 janvier à son retour d’Allemagne pour avoir violé les conditions d’un contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire Yves Rocher pour laquelle il a été reconnu coupable d’escroquerie en 2014. Les partisans de l’opposant appellent à sa libération. Des manifestations avaient déjà eu lieu le 23 janvier.

L’action a réuni 2.000 personnes à Moscou, selon les chiffres de la police. Ceux de Saint-Pétersbourg ne sont pas encore connus.

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