Le syndicat des acteurs américains (SAG-AFTRA) peut encore de «punir» l’ex-Président qui vient de le quitter sans attendre d’en être expulsé.
Dans un entretien au média TMZ, la présidente du SAG-AFTRA, Gabrielle Carteris, souligne que la démission de M.Trump est survenue un jour avant la réunion du syndicat lors de laquelle il aurait pu être sanctionné, voire expulsé. La date n’a donc pas été choisie au hasard, selon elle.
Cependant, le SAG-AFTRA peut encore le punir en l'empêchant de rejoindre le syndicat si l’envie lui venait un jour.
Mme Carteris explique également pourquoi elle estime que des mesures doivent être prises contre l’ancien Président et acteur. Elle évoque notamment l’assaut du Capitole survenu le 6 janvier qui a menacé des vies, y compris celles de membres du syndicat, et blâme les propos tenus par Donald Trump.
Il «s’en fiche»
Le syndicat accuse l’ex-Président d’avoir joué un rôle dans les événements du 6 janvier, où cinq personnes ont été tuées et de nombreuses blessées.
Donald Trump a adressé une lettre à Gabrielle Carteris le 4 février pour annoncer sa démission du SAG-AFTRA. Il y dit «se ficher» de la procédure disciplinaire à son encontre.
I legit thought this letter from Trump, resigning from @sagaftra to avoid being kicked out, was satire. It is not! It's really what a former president said. The union's response: "Thank you."
— Celeste Headlee (@CelesteHeadlee) February 4, 2021
(full disclosure: I'm a proud member of SAG-AFTRA) pic.twitter.com/1TVhys3vzo
Le SAG-AFTRA représente quelque 160.000 acteurs, journalistes et autres professionnels des médias. Ses membres avaient majoritairement voté pour l’ouverture de la procédure disciplinaire. Donald Trump a adhéré au syndicat au début des années 1990 grâce à ses apparitions dans des films et émissions de télévision allant de Maman, j'ai encore raté l'avion à Sex and the City.