«Je sais de quoi je parle»: Mila répond à Assa Traoré sur l’insécurité en France

© SputnikAssa Traoré lors d'une conférence de presse, 9 juin 2020
Assa Traoré lors d'une conférence de presse, 9 juin 2020 - Sputnik Afrique, 1920, 07.02.2021
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«Les jeunes filles blanches non plus (je sais de quoi je parle)». Mila n’a pas tardé à réagir à la déclaration d’Assa Traoré qui affirme que «les Noirs et les Arabes ne sont pas en sécurité» en France.

L’adolescente Mila, dont les propos sur l’islam en janvier 2020 ont entraîné un flot de menaces de mort, a commenté les propos tenus par la sœur d’Adama Traoré, Assa, dans un entretien à Jeune Afrique où elle affirme entre autres que «les Noirs et les Arabes ne sont pas en sécurité» en France.

«Les jeunes filles blanches non plus (je sais de quoi je parle)», a répondu Mila sur son compte Twitter.

​«Machine de guerre»

Dans l’interview en question, la chef de file du collectif La Vérité pour Adama condamne de nouveau les violences policières ciblant, selon elle, d’abord les personnes «issues de l’immigration ou des communautés». La jeune femme y fustige la «machine de guerre» que sont l’État français, la police et le système judiciaire qui l’ont poussée à devenir «une soldate engagée en faveur de la vérité et de la justice».

Affirmant que la France vit encore les conséquences de l’esclavagisme et du colonialisme, Assa Traoré estime que le pays «doit reconnaître le crime contre l’humanité qu’ont subi nos parents et nos aïeux».

Affaire Mila

En janvier 2020, l’adolescente Mila a tenu des propos critiques sur l’islam pendant un live Instagram. Menacée de mort à de très nombreuses reprises et insultée, elle vit depuis isolée de la société, devant poursuivre ses études à distance.

Mila n’a pas changé d’avis sur l’islam et les religions en général. Dans un récent entretien au Point, elle raconte que dans sa famille, «on est athées de génération en génération». De son point de vue, il faudrait «poser certaines limites à la pratique de l'islam en France. De mieux sanctionner les insultes faites au nom de la religion».

Selon le magazine, Mila a été ciblée par 50.000 menaces de mort depuis ses propos. Pourtant, seule une poignée de ses «lyncheurs des réseaux sociaux» ont été retrouvés. Parmi eux, un jeune homme qui avait menacé l’adolescente en mimant un égorgement avec un couteau de boucher. Il a été condamné à une peine de trois ans de prison, dont 18 mois ferme.

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