«Le calvaire est terminé»: de jeunes Toulousains font partir les squatteurs de la maison d’un octogénaire – vidéos

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Une maison - Sputnik Afrique, 1920, 12.02.2021
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«Je suis soulagé et très content». Les squatteurs qui refusaient de quitter la maison d’un octogénaire à Toulouse, occupée pendant six mois, sont finalement partis.

Sous la pression de «négociateurs», en réalité plusieurs jeunes Toulousains, les squatteurs installés dans la maison d’un retraité âgé de 88 ans l’ont quittée le 11 février après six mois d’occupation et plusieurs jours de bras de fer, rapporte La Dépêche du Midi.

«Une personne de 88 ans! Ça nous a touchés. On est humains avant tout», témoignent ces Toulousains. «J’y suis allé tout seul pour discuter. J’ai promis que, s’ils sortaient, il n’y aurait pas de violences. Ils ont fini par être à l’écoute.»

«J’espère qu’ils ne reviendront pas»

L’octogénaire qui ne pouvait pas venir ce soir-là parce qu’il était «à la clinique» s’est dit «très content» et «soulagé» et a remercié «tout le monde de m’avoir aidé».

«Je n’ai pas pu venir ce soir parce que je suis à la clinique, j’espère qu’ils ne reviendront pas. Le calvaire est terminé», a-t-il souligné à La Dépêche du Midi.

Vendre la maison et rejoindre sa femme

Il a maintenant l’intention de vendre sa demeure et de rejoindre sa femme en Ehpad.

«C’est un rêve pour moi, je vais pouvoir vendre la maison et rejoindre la femme que j’aime», a conclu le retraité.

En apprenant la nouvelle, sa fille a quitté le Tarn pour rejoindre l’avenue de Fronton où se trouve la maison squattée dans laquelle elle a grandi. Elle s’est dite «soulagée et bouleversée de toute cette solidarité». «On espérait, on y croyait avec papa qui est malade du cœur.»

Situation tendue

Depuis plusieurs jours, la situation était tendue devant la bâtisse. Quelques rassemblements y avaient eu lieu. Certains soutenaient le propriétaire, d’autres les occupants illégaux.

La femme a remercié les «libérateurs». «C’est admirable ce qu’ils ont fait. Je les remercie du fond du cœur. Ils ont toute ma reconnaissance et mon admiration. C’est la fin d’un cauchemar.»

Depuis six mois

Le pavillon du retraité était squatté depuis le 26 septembre 2020. Situé au 83 avenue de Fronton à Toulouse, il avait été envahi par une vingtaine d’individus âgés de 20 à 25 ans. Ils s’étaient invités en l’absence du propriétaire et ont changé les serrures.

L’octogénaire faisait des allers-retours entre sa propriété et un appartement loué qui lui permettait d’être près de sa femme hébergée dans un Ehpad.

Sa fille et lui avaient porté plainte mais la police n’avait rien pu faire «puisque les intrus occupaient les lieux depuis plus de 48 heures». En outre, le tribunal avait expliqué que leur expulsion n’était pas possible «jusqu’au mois d’avril à cause de la trêve hivernale».

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