Les hôpitaux passeront bientôt en «organisation de crise», selon le JDD

© Photo Pixabay / corgaasbeekUne chambre d'hôpital
Une chambre d'hôpital - Sputnik Afrique, 1920, 14.02.2021
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Une «organisation de crise» devrait être déclenchée dans les prochains jours dans les hôpitaux en guise de préparation à la propagation des diverses souches de Covid-19, selon une circulaire de la Direction générale de la Santé consultée par le Journal du Dimanche.

Le ministère français de la Santé a demandé aux agences régionales de santé (ARS) de se préparer à une éventuelle reprise de l'épidémie de Covid-19 liée à la circulation de variants du coronavirus, a rapporté le Journal du Dimanche.

Cette procédure, qui implique d'augmenter le nombre de lits et de mobiliser tout le personnel médical disponible, avait déjà été mise en place en mars et novembre derniers, lors de la mise en place de mesures de confinement à l'échelle nationale.

«Cette organisation de crise doit être mise en œuvre dans chaque région, quel que soit le niveau de tension hospitalière, et doit être opérationnelle dès le 18 février», indique une circulaire de la Direction générale de la santé citée par le JDD.

Cette note relève «d'une démarche d'anticipation», a précisé la DGS dans un courrier électronique en réponse à des questions de Reuters, en évoquant «une pression sanitaire de l'épidémie (nombre d'hospitalisations, nombre d'hospitalisations réanimations) toujours forte».

«Son objectif est de mobiliser tous les acteurs de santé d’un territoire dans l'éventualité d’une reprise épidémique qui, alors que les variants du virus circulent, peut se produire», a ajouté la DGS.

Les établissements hospitaliers, publics ou privés, sont invités à organiser «la déprogrammation graduelle et adaptée» des actes chirurgicaux non urgents, selon le JDD.

Des «cellules de recherche et de suivi des lits de réanimation disponibles» vont être mises en place au sein des ARS, ajoute-t-il.

Toutes les ressources en personnel, y compris la réserve sanitaire, devraient être mobilisées, écrit-il, ajoutant que tout professionnel de santé, soignant ou non, ne pourra plus travailler s'il est déclaré positif au SARS-CoV-2 même en l'absence de symptômes ou dans le cas de symptômes modérés, ce en raison de la menace présentée par les variants du virus.

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