La souche d’Ebola qui est à l’origine de la résurgence d’infections au virus Ebola en province Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), est identique à celle qui a sévi dans cette région orientale l’année dernière, informe l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
«Nous avons obtenu des résultats. Effectivement, il y a un lien entre l’épidémie actuelle et des épidémies précédentes identifiées au Nord-Kivu en RDC», expose Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique.
Réapparition de l’épidémie
Début février, quatre personnes ont été testées positives au virus de la fièvre Ebola au Nord-Kivu, une des provinces orientales de RDC. Deux d’entre elles sont décédées. L'OMS a dépêché une vingtaine d'experts sur le terrain. D’après l’organisation, le 15 février à Butembo a été officiellement lancée la vaccination des personnes à haut risque. Près de 70 personnes ont pour le moment été vaccinées.
LIVE: @WHOAFRO press briefing on the lastest #COVID19 developments in Africa. Dr @MoetiTshidi is joined by experts from the Region. https://t.co/b3aLMIzCAR
— WHO African Region (@WHOAFRO) February 18, 2021
Des cas d’infection ont également été identifiés en Guinée. La première victime est décédée le 28 janvier. Au total, selon l'agence nationale de sécurité sanitaire, cinq personnes sont décédées, deux ont été testées positives et dix présentent des symptômes.
Identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre (l'actuelle RDC), le virus Ebola provoque fièvre brutale, maux de tête, vomissements et diarrhées. Il s’est propagé en Guinée entre 2013 et 2016, en Sierra Leone, au Liberia et dans 10 autres pays, dont en Espagne et aux États-Unis, provoquant plus de 11.300 morts pour quelque 28.600 cas recensés principalement en Guinée.
