Après la mort de deux ados, un dispositif de prévention des violences mis en place à Corbeil-Essonnes

CC BY-SA 3.0 / poudou99 / Gare Corbeil-EssonnesLa gare de Corbeil-Essonnes, Corbeil-Essonnes, département de l'Essonne (France)
La gare de Corbeil-Essonnes, Corbeil-Essonnes, département de l'Essonne (France) - Sputnik Afrique, 1920, 27.02.2021
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Destinée aux policiers, élus et chefs d’établissement scolaire, un chat spécial a été créé sur WhatsApp pour prévenir les affrontements entre jeunes à Corbeil-Essonnes, en plus de 170 caméras de surveillance placées dans la ville. Le dispositif est complété par une patrouille assurée par des mères de famille afin d’apaiser les tensions.

En réaction à la mort de deux jeunes dans les récentes rixes survenues dans l’Essonne, la ville de Corbeil-Essonnes a mis au point un dispositif censé lutter contre les violences entre mineurs, indique CNews.

En plus de 170 caméras de surveillance installées dans la ville, un groupe de discussion a été créé sur WhatsApp. Des policiers, des élus, des directeurs d’établissement scolaire ont la possibilité de déclencher une alerte en temps réel via cette messagerie.

«C’est un dispositif qui fonctionne en permanence jour et nuit, 24 sur 24, tous les jours de la semaine, qui nous permet de se dire "attention, il va se passer quelque chose" et d'intervenir, d'être dans la prévention. Je suis convaincu que ce dispositif a déjà empêché des drames», a déclaré le maire, Bruno Piriou, à la chaîne de télévision.

En plus de cela, un collectif de mères de famille vêtues de gilet rose patrouille désormais pour apaiser les tensions entre adolescents. Actuellement, seuls 13 médiateurs surveillent la commune quotidiennement, précise CNews.

Deux ados tués

Suite à une bagarre survenue le 22 février entre deux bandes à Saint-Chéron, près d’Étampes, une collégienne de 14 ans est décédée. Dans le cadre de l’enquête sur ce décès, six adolescents ont été mis en examen.

Au lendemain des faits, une nouvelle rixe a éclaté dans la commune de Boussy-Saint-Antoine. Un jeune de 14 ans a été tué, alors qu’un autre de 13 ans a été gravement blessé à la gorge.

Au commissariat, un adolescent de 15 ans a déclaré avoir porté les coups mortels. Il a été placé en détention provisoire. Six autres mineurs, âgés de 16 et 17 ans, sont également poursuivis et ont été placés sous contrôle judiciaire.

Un troisième affrontement est survenu le 25 février, impliquant une trentaine de jeunes, devant la clinique de l'Essonne. Légèrement blessé au couteau, un mineur a été hospitalisé.

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