«On se sent ballottés»: les Niçois déplorent le confinement

© REUTERS / ERIC GAILLARDNice, le 27 février 2021
Nice, le 27 février 2021 - Sputnik Afrique, 1920, 28.02.2021
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«Lassitude», «situation insupportable», «tristesse incommensurable». Les Niçois ont fait part au Point de leurs sentiments envers le confinement imposé dans les Alpes-Maritimes.

Rues quasiment vides, étrange silence. Le 27 février était le premier jour du confinement du week-end à Nice et sur le littoral des Alpes-Maritimes. Le Point a interrogé les habitants pour savoir ce qu’ils pensaient des nouvelles mesures adoptées.

«On se sent ballottés»

Le sentiment est presque le même pour tous: «On ressent de lassitude», indique certains, d’autres évoquant une «situation insupportable», de «la résignation», «un sentiment de révolte» ou encore «une tristesse incommensurable».

«On se sent ballottés, mais ça ne sert à rien de contester, ça ne mène à rien», témoignent les habitants de la ville.

L'avenue Jean-Médecin, qui regorge de magasins et boutiques, s’est vidée. «Normalement, en milieu d'après-midi, c'est l'heure de rush, mais il n'y a personne aujourd'hui, tout ça commence à peser», raconte l’employée d'une confiserie-crêperie.

«Il y a une tolérance zéro»

Plusieurs policiers veillent à ce que le confinement soit bien respecté. Des contrôles ont été organisés aux entrées et sorties de la ville dès 8h30 samedi.

«Il y a une tolérance zéro. Nous avons des points de contrôle fixes, sur les grandes artères notamment, et des points de contrôle aléatoires, et nous continuons la surveillance après le couvre-feu», souligne Richard Gianotti, directeur de la police municipale de Nice. 

Tout au long du week-end, 120 policiers municipaux sont déployés dans les rues. Cet effectif est renforcé par celui de la police nationale.

Confinement local

Face à la nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement a annoncé la mise en place de confinements locaux le week-end à Nice et sur tout le littoral des Alpes-Maritimes, où les déplacements non justifiés par un motif dérogatoire sont interdits. Maintenant, il faut à nouveau avoir une attestation pour se promener pendant une heure, dans un rayon maximal de cinq kilomètres. Seuls seront ouverts les commerces dits essentiels.

Jean Castex a également demandé le 27 février aux préfets des 20 départements placés sous «surveillance renforcée» de consolider le contrôle des mesures en vigueur, rappelant que l’essentiel était «de tout faire» pour éviter un confinement national.

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