Invitée mardi 2 mars sur la matinale d’Europe 1, Marine Le Pen a répondu aux rumeurs d’une candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle. Si elle estime que le chroniqueur ne se présentera pas vraiment, elle aspire toutefois à un travail commun autour d’un projet porté par sa propre candidature.
Marine Le Pen sur une candidature d'Éric Zemmour à la présidentielle : "Je n'y crois guère (...) Il faut que nous fassions tous l'effort de ne pas être le banquet de fin d'album d'Astérix" #Europe1 pic.twitter.com/i2MmddQJ7i
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«Rien ne m’inquiète», lance-t-elle à l’évocation du nom de Zemmour. «Moi, je n’y crois guère», indique-t-elle en parlant d’une potentielle candidature du polémiste. «Au moment où nous avons la possibilité d’appliquer nos idées, il faut que nous fassions tous l’effort de ne pas être le banquet de fin d’album d’Astérix».
La présidente du RN développe ensuite son propos, privilégiant un rassemblement des idées autour d’elle et de son parti plutôt qu’une fracture de la droite marquée par des candidatures multiples. Il faut que «tous ensemble, nous nous mettions à travailler, à s’écouter pour avancer vers un projet pour la France», plaide-t-elle.
Condamnation de Sarkozy
Marine Le Pen a également réagi à la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme pour corruption. Elle dénonce un «problème d’impartialité» du Parquet national financier, qu’elle accuse de «chercher à influer directement sur l’élection». «Je ne souhaite pas que les magistrats fassent la primaire de la présidentielle».
Marine Le Pen sur les élections : la justice "a cherché clairement à influer directement sur l'élection (...) Je ne souhaite pas que les magistrats fassent la primaire de la présidentielle"#Europe1 pic.twitter.com/U4w7Dbdtyc
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La candidate du RN pour 2022 estime d’ailleurs que Nicolas Sarkozy devrait «pouvoir être candidat à la présidentielle s’il le souhaite, malgré la condamnation qui a été prononcée». «Dans une démocratie, on se combat par les idées, on se combat politiquement, pas par l’intermédiaire de magistrats qui pourraient décider de qui peut se présenter et qui ne peut pas», conclut-elle.