Ce 3 mars, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a commenté devant des journalistes les nouvelles sanctions imposées contre la Russie liées à l'affaire Navalny.
«Nous considérons comme absolument inacceptables toute mesure de ce genre […]. Elles [les sanctions, ndlr] ne sont rien d’autre que de l’ingérence dans les affaires intérieures de la Russie», a-t-il dit.
Le porte-parole a ajouté que les nouvelles mesures appliquées «nuisent considérablement aux relations déjà déplorables» de la Russie avec les États-Unis et l'Union européenne.
Accusations «scandaleuses»
M.Peskov a aussi tenu à souligner que les accusations contre le FSB quant à «l’empoisonnement» de l’opposant russe étaient «scandaleuses».
«Si nos collègues américains ont quelques arguments concrets», ils «doivent, probablement, partager ces arguments avec nous dans le but d'en révéler les circonstances», a-t-il nuancé.
Mesures réciproques
Des organes compétents présenteront aux autorités russes un projet de sanctions de réponse, a également annoncé le porte-parole.
Nouvelles sanctions
Le 2 mars, les États-Unis et l'Union européenne ont imposé des sanctions vis-à-vis de responsables et entités russes qui, d’après eux, seraient impliqués dans l'empoisonnement présumé et la condamnation à de la prison du fondateur du Fonds de lutte contre la corruption (FBK), Alexeï Navalny.
À la mi-février, sa peine avec sursis a été remplacée par de la prison ferme. La justice russe a pris cette décision suite à la violation par l'opposant des conditions de son contrôle judiciaire. Le blogueur et ses partisans affirment que cette condamnation est de caractère politique.