Les psychopathes vivent mieux que les autres la période de pandémie, selon une étude

© Photo Pixabay / useche70Des personnes en masques
Des personnes en masques - Sputnik Afrique, 1920, 04.03.2021
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Les traits psychopathiques, comme par exemple l'audace, la méchanceté et la désinhibition, aident à traverser la pandémie du Covid-19 au niveau du bien-être. Les personnes ayant ces caractéristiques peuvent subir moins de stress que les autres.

La période de la pandémie du Covid-19 est plus facilement tolérée par les personnes possédant des traits psychopathiques tels que l'audace, la méchanceté et la désinhibition, lesquels composent le modèle triarchique de la psychopathie, comme l’indique une étude réalisée par des chercheurs italiens de l'Université de Florence.

Selon leur rapport, l’isolement social instauré à cause du coronavirus peut entraîner de graves conséquences psychologiques, notamment une augmentation du stress ou une diminution du bien-être émotionnel.

«Les données provenant d'épidémies antérieures montrent que l'isolement social lié à la quarantaine peut avoir des effets psychologiques majeurs, dont un stress accru et une diminution du bien-être émotionnel», indiquent ces recherches.

D’après leurs écrits, la psychopathie se caractérise par l'insensibilité et le manque d'empathie, par la domination sociale et la manipulation, ainsi que par l'impulsivité et le désir de sensations fortes.

Les conclusions

Les chercheurs ont découvert que l'audace et la méchanceté prédisposaient à un plus grand bien-être (stress plus faible, affect positif plus élevé) et que la désinhibition donnait à l’inverse un bien-être plus faible.

Les résultats de l’étude parlent de l'utilité de ce modèle triarchique pour expliquer les phénomènes socio-émotionnels en période de crise et soutiennent les conceptualisations biocomportementales distinctes de l'audace en tant que faible sensibilité aux menaces, de la méchanceté en tant que faible capacité affiliative et de la désinhibition en tant que contrôle affectif et comportemental déficient.

Les scientifiques ont mené leur enquête du 10 mars au 2 juin 2020. L'échantillon final était composé de 619 personnes, dont l'âge moyen était de 31,3 ans.

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