L’opposition des Français aux mesures de restriction est en forte hausse, selon un sondage

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Une rue vide - Sputnik Afrique, 1920, 04.03.2021
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Un sondage Elabe vient d’enregistrer une sensible augmentation de l’opposition aux mesures de restriction. Près de deux tiers des Français se sont dits défavorables à l’instauration d’un couvre-feu national à 18 heures la semaine et à un confinement national le week-end.

Les Français sont à 65% contre un couvre-feu à 18 heures durant la semaine et un confinement national le week-end, selon les résultats d’un sondage réalisé par l’institut Elabe pour BFM TV, publié le 3 mars. Le chiffre est ainsi en hausse de 12 points par rapport au mois précédent.

D’après ces données, 59% des personnes interrogées sont défavorables à un confinement national de la population sur le modèle du premier, instauré au printemps dernier au début de la pandémie. De plus, 58% sont opposés à un confinement généralisé à l’image de celui de novembre.

Le sondage a également constaté que 53% des participants se sont déclarés contre le couvre-feu à 18 heures, en vigueur actuellement.

En outre, l’instauration d’un couvre-feu à 18 heures la semaine et d’un confinement le week-end dans les zones les plus touchées par l’épidémie, comme c’est le cas maintenant dans une partie des départements du Nord et des Alpes-Maritimes, a recueilli 46% d’avis négatifs.

Cependant, l’interdiction des déplacements interrégionaux est soutenue par une majorité des Français, soit 57% des participants à cette enquête.

Par ailleurs, 58% des sondés s'attendent toujours à un troisième confinement national au cours des prochaines semaines.

L’étude a été réalisé le 2 et le 3 mars par Internet, sur un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population, d’après la méthode des quotas.

Restrictions mises en place

Auparavant, l’exécutif français avait annoncé que 20 départements, incluant tous ceux d'Île-de-France, sont placés sous «surveillance renforcée». Ils pourraient suivre l'exemple de Nice et Dunkerque, où le confinement du week-end a été mis en place.

À son tour, Emmanuel Macron a incité le 1er mars les Français à patienter quatre à six semaines avant d’éventuels ajustements.

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