Gabriel Attal parle d’une «incohérence» à pouvoir «aller dans un Sephora, mais pas dans un musée»

© AP Photo / Francois MoriGabriel Attal, porte-parole du gouvernement
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement  - Sputnik Afrique, 1920, 08.03.2021
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Interrogé sur la réouverture des lieux culturels, Gabriel Attal a du mal à expliquer «qu'on puisse aller dans un Sephora, mais pas dans un musée», tout en soulignant que ces derniers seront parmi les premiers à accueillir à nouveau le public.

Crise sanitaire, monde post-Covid, jeunes, écologie, politique. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a été interrogé sur de nombreux sujets d’actualité par des panélistes du Parisien le 5 mars. «À quand la réouverture des lieux culturels?», lui a-t-il été demandé.

«Je pense que les musées seront parmi les premiers lieux à rouvrir. J'avoue avoir du mal à expliquer qu'on puisse aller dans un Sephora, mais pas dans un musée. Mais il y a nécessairement, dans la gestion d'une telle épidémie, une part d'incohérence quand il faut limiter les interactions et les flux de personnes. On le voit partout dans le monde», a-t-il tenu à souligner.

Soutien financier «assez fort»

Le porte-parole a ajouté que Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, avait mené de nombreuses concertations avec les professionnels de chaque secteur.

«Pour les musées des jauges réduites sont envisagées, probablement des prises de rendez-vous, un référent Covid dans chaque musée pour garantir le respect des gestes barrières. À titre personnel j'espère que nous pourrons avoir, à la réouverture des lieux culturels, un soutien financier assez fort pour permettre au plus grand nombre de Français d'y avoir accès.»

Il y aura une «sinistrose dans le pays»

Gabriel Attal a également été invité à commenter la façon dont le gouvernement allait gérer sur le plan économique et social l'après crise sanitaire, qui «risque d'être une période de forts troubles sociaux».

«On peut certes considérer qu'à la sortie de cette crise, il y aura une sinistrose dans le pays. Mais on peut aussi, et c'est mon cas, considérer que cela va libérer les Français, qu'ils auront envie de revivre pleinement.»

Il a rappelé que l'été dernier, durant l'entre-deux vagues, la population avait «envie de se remettre à vivre, à travailler, à innover». «On va tout faire pour que ça arrive à nouveau. En sortie de crise, je préfère l'esprit Movida à la grande dépression.»

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