Un spectacle atmosphérique rare observé en Russie - vidéo

© Sputnik . Pavel Lvov / Accéder à la base multimédiaUne aurore boréale en Russie
Une aurore boréale en Russie - Sputnik Afrique, 1920, 15.03.2021
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Affirmant qu’il s’agit d’une forme rare, ou pulsante, de l’aurore boréale, un photographe russe a publié une vidéo du phénomène filmé dans les latitudes moyennes du pays. Difficile à repérer à l’œil nu, il peut cependant être capté par une caméra.

Une aurore boréale atypique a été filmée dans la région d’Iekaterinbourg, en Russie, du 12 au 14 mars. L’auteur de la vidéo, un photographe, affirme qu’il s’agit d’une forme dite pulsante du phénomène atmosphérique, observée dans les latitudes moyennes.

Selon ses dires, il est difficile de l’observer à l’œil nu, mais il peut être capté à l’aide d’une caméra.

Cette aurore pulsante se manifeste par des tâches ternes scintillantes d’une taille allant de dizaines jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres, explique Ilia Yankovsky. Elle fait penser à des flammes ou à des vagues.

D’après lui, le mois de mars est l’un des meilleurs pour observer l’aurore boréale dans les latitudes moyennes. Le champ magnétique de la Terre est plus vulnérable au vent solaire lors des périodes proches des équinoxes. C’est la raison pour laquelle même une faible activité géomagnétique peut provoquer ce phénomène, précise-t-il.

Conditions favorables aux aurores boréales

Selon une publication du portail SpaceWeatherLive en date du 13 mars, des conditions géomagnétiques actives ont été détectées, suscitées par des vents solaires favorables. Il s'agit probablement de la phase de début d'un courant éolien solaire à trou coronaire. De belles aurores boréales ont déjà été observées, indique-t-il.

L’auteur de la vidéo filmée en Russie faisant allusion à la forme pulsante de l’aurore boréale, alors des chercheurs la qualifient de «spectacle rare», dont la nature est étudiée.

Les récents résultats, publiés dans la revue Geophysical Research Letters, suggèrent que les électrons de plus haute énergie provoquent la destruction de la partie de l'ozone dans la mésosphère, à environ 60 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. L'étude a été menée par des scientifiques japonais et américains, y compris de la NASA.

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