Moscou réagit à la décision britannique d’augmenter son arsenal nucléaire

© Sputnik . Maxime Blinov / Accéder à la base multimédiaLe Kremlin et le ministère russe des Affaires étrangères (archive photo)
Le Kremlin et le ministère russe des Affaires étrangères (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 17.03.2021
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Le porte-parole du Président russe a regretté la nouvelle stratégie de défense britannique, affirmant que la «menace russe» prônée par Londres est «éphémère».

Le Kremlin a fustigé mercredi la décision britannique d'augmenter le plafond de son arsenal nucléaire, une première en 30 ans. Par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov, la présidence russe a dénoncé une nouvelle montée de «la manie russophobe».

«Nous regrettons vivement que le Royaume-Uni ait choisi la voie de l'augmentation de ses ogives nucléaires. Cette décision nuit sans aucun doute à la stabilité mondiale et à la sécurité stratégique», a-t-il estimé.

Une «menace éphémère»

Dans le document, dévoilé mardi, le gouvernement britannique cite la Russie comme la «menace directe la plus importante» pour le Royaume-Uni.

Une menace jugée «éphémère» par le porte-parole du Kremlin qui affirme qu’une telle approche «n’a rien à voir avec la réalité».

«Une chose est sûre: aucune menace n'émane de la Russie», a-t-il assuré.

Cette annonce intervient alors que le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a affirmé le 15 mars ne pas voir de «menace imminente d'attaque militaire contre un allié» de l’Alliance de la part de la Russie.

Londres change de cap

Dans l’Integrated Review, Londres s’est fixé une nouvelle ligne politique en matière de défense et de sécurité nationale pour les prochaines décennies. Il entend notamment augmenter de manière significative ses dépenses de défense et prévoit de porter à 260 le nombre d'ogives nucléaires.

Une première depuis la chute de l'Union soviétique et un véritable changement de cap, compte tenu du fait que dans les années 2010 le gouvernement britannique avait promis de réduire le nombre d'ogives nucléaires de 225 à au moins 180 d'ici le milieu des années 2020.

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