Un buste de François Mitterrand vandalisé à coups de marteau dans la Sarthe – photos

CC BY-SA 2.0 / Philippe Roos / Strasbourg-1979-05-06François Mitterrand tenant une réunion publique (Strasbourg, 1er mai 1979).
François Mitterrand tenant une réunion publique (Strasbourg, 1er mai 1979). - Sputnik Afrique, 1920, 18.03.2021
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Le buste de François Mitterrand situé dans un parc près du Mans (Sarthe) a été signalé le 17 mars comme vandalisé à coups de marteau. L’année dernière, une série de dégradations de statues, dont plusieurs du général de Gaulle, ont été constatées en France.

Trônant depuis 2016 dans le parc du même nom à Coulaines, près du Mans (Sarthe), le buste de François Mitterrand a été endommagé avec un marteau, dont une partie a été retrouvée sur place.

«Inadmissible et honteux»

Comme le montrent les photos diffusées par le maire socialiste de la commune, Christophe Rouillon, le nez de la statue a été brisé. La plaque commémorative de l’inauguration a aussi été vandalisée.

​M.Rouillon dénonce sur Twitter un acte «de vandalisme [...]. Inadmissible et honteux! Je transmets la tête du marteau à la Police nationale. Avec un peu de chance on retrouvera l’auteur grâce à ses empreintes!».

Interrogé par le Maine libre, le maire explique avoir été alerté le 17 mars par un habitant, précisant qu’«une plainte va être déposée».

Série de dégradations

L’année dernière, une vague de dégradations de monuments a frappé les États-Unis et l’Europe, notamment la France. Des statues de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon 1er, de Pierre Belain d'Esnambuc, qui a conduit l'installation de la colonie française en Martinique en 1635, de Victor Schoelcher, qui a décrété l'abolition de l'esclavage le 27 avril 1848 ou encore certaines du général de Gaulle ont été vandalisées.

Des dégradations ont eu lieu après la mort de Georges Floyd et sur fond des manifestations qui s’en sont suivies.

Des actes sanctionnés par la loi

Selon la législation française, les actes de vandalisme, en fonction de leur gravité, sont passibles d’une amende qui peut aller jusqu’à 30.000 euros d'amende et de deux ans d’emprisonnement. En cas de cumul de circonstances aggravantes (par exemple la destruction d'un bien culturel dans un musée), l’auteur risque jusqu’à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende. 

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