Disparition de Magali Blandin: le corps retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée

© Photo Pixabay / FleimaxUne voiture de police
Une voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 20.03.2021
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Alors que la dépouille de Magali Blandin, mère de quatre enfants portée disparue depuis début février a été retrouvée, le procureur de la République de Rennes a précisé que l’époux de la victime, duquel elle était séparée, a avoué un meurtre prémédité.

Le corps de Magali Blandin, disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé samedi matin dans une forêt après que son mari a avoué l'avoir tuée, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes.

Le corps à été retrouvé dans un bois à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) où habitait Magali Blandin, «sur les indications données par son mari» lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré «être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse», a précisé le procureur Philippe Astruc lors d'une conférence de presse.

«On est dans un homicide conjugal assez classique, il y a cette notion de possession de l'autre, cette notion d'emprise, cette notion de "tu ne peux pas partir" mais la particularité ce sont les différents aspects qui vont se greffer autour de cet élément principal», a expliqué l'homme de loi. Il fait ainsi référence au «projet criminel» entourant cette affaire, qui avait été ourdi depuis novembre, avec une tentative d'extorsion et le rôle joué par les parents du mis en cause, Jérôme G..

Le procureur a également sollicité la mise en examen et l'incarcération de ce couple. «Il est rare dans un homicide conjugal de voir les parents du mis en cause impliqués dans un projet criminel», a-t-il ajouté, sans donner plus de détail sur les éléments à charge.

Déposée en septembre, la plainte de la victime classée sans suite

La disparition de cette éducatrice spécialisée de 42 ans avait été signalée le 12 février dernier par une collègue de travail, elle-même alertée par l'école des enfants de la victime qui avait constatée que leur mère n'était pas venue les récupérer.

La quadragénaire, qui s'était séparée de son conjoint en septembre, avait loué un appartement à Montfort-sur-Meu. Elle avait déposé plainte en septembre pour violences conjugales, une action classée sans suite.

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