Après un mois d’absence, ils retrouvent leur appartement squatté et transformé en stock de cannabis à Marseille

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Résine de cannabis - Sputnik Afrique, 1920, 21.03.2021
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Après avoir été absent de son logement marseillais durant un mois, un couple l’a découvert squatté et verrouillé avec une nouvelle serrure. À l’intérieur, cinq kilogrammes de cannabis, six grammes de cocaïne et environ 10.000 euros en liquide ont été perquisitionnés.

Alors que plusieurs cas de squat ont récemment défrayé la chronique, un couple habitant à Marseille a découvert son appartement occupé par des dealeurs qui y avaient stocké des stupéfiants, rapporte Actu17.

De retour chez eux après un mois d’absence, une femme de 56 ans et son époux ont vu un individu sortir de leur appartement et verrouiller la porte. Réalisant que la serrure avait été changée, l’homme a été contraint de pénétrer dans son logement par la fenêtre.

À l’intérieur, un stock de drogue a été découvert. Lors d’une perquisition menée par des policiers, 2,3 kilogrammes de résine de cannabis et 2,6 kilogrammes d’herbe du même stupéfiant ont été saisis. En plus de cela, six grammes de cocaïne ont été retrouvés ainsi que 9.780 euros en espèces, a précisé le site d’informations.

La police a ouvert une enquête et l’a confiée aux agents de la sûreté départementale.

Récents squats

Sur fond de difficultés à déloger les squatteurs, la législation a été modifiée en décembre 2020 pour faciliter les démarches d’expulsion par le préfet sous demande dans un délai de 48 heures. La circulaire du 22 janvier 2021 appuie cette mesure, indiquant un dépôt de plainte préalable, des preuves de la possession légale du logement par le demandeur et de l’occupation illicite du logement étant nécessaires.

En février, un Toulousain de 88 ans avait retrouvé sa maison squattée depuis six mois. Le même mois, un homme avait retrouvé la maison de sa grand-mère de 98 ans après son décès, squattée et saccagée.

À Marseille, la demeure familiale d’un couple voulant la vendre est occupée par plusieurs dizaines de squatteurs depuis plus d’un an. Munis d’un avis d’expulsion, un huissier et quatre policiers n’ont pas pu évacuer les lieux, occupés par une soixantaine de personnes dont 36 mineurs, en raison de la trêve hivernale.

En novembre dernier, un des plus grands squats de la cité phocéenne, ayant abrité jusqu’à 200 migrants principalement de jeunes immigrés d’Afrique de l’Ouest, notamment du Nigeria, avait été évacué.

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