Un pique-nique sauvage en plein centre de Toulouse interrompu par la police

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Boissons - Sputnik Afrique, 1920, 22.03.2021
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Voulant profiter de la journée ensoleillée, une trentaine de personnes ont participé le 21 mars à un pique-nique sauvage sur la place du Capitole de Toulouse, une ville qui n’a pas levé l’interdiction des rassemblements malgré l’amélioration de la situation épidémiologique. La police a dû intervenir.

La police a dû intervenir dimanche 21 mars pour mettre fin à un pique-nique sauvage réunissant une trentaine de personnes sur la place du Capitole de Toulouse (Haute-Garonne), rapporte Actu.

Ce rassemblement non déclaré à la préfecture, qui s’est déroulé entre 12h et 14h, a attiré l’attention des forces de l’ordre. Bien que les pique-niqueurs aient respecté les gestes barrières et la distanciation sociale, les policiers ont décidé de les disperser.

Les lieux ont été finalement évacués sans qu’aucune verbalisation n’ait été dressée.

Un département non concerné par les restrictions

La Haute-Garonne est épargnée par les restrictions instaurées le 19 mars par Jean Castex dans 16 départements pour une durée de quatre semaines car les chiffres des contaminations n’y sont pas alarmants. Le taux d’incidence est de 153,8 pour 100.000 habitants, a indiqué le 15 mars Santé publique France.

À Toulouse, la situation poursuit son amélioration. «Les dernières données épidémiologiques font apparaître un taux d’incidence de 212,2 pour la ville de Toulouse, soit une baisse significative depuis 15 jours», a annoncé le 14 mars la préfecture avec pour effet l’assouplissement de certaines mesures restrictives sans pourtant l’autorisation des rassemblements.

La préfecture précise qu’une «nouvelle fermeture pourrait être décidée à l’avenir, si les indicateurs épidémiologiques se dégradaient à nouveau ou si des comportements irresponsables et contraires aux consignes sanitaires étaient à nouveau observés».

Des comportements irresponsables en question

Par comportements irresponsables, la préfecture fait sans doute référence à un carnaval sauvage qui a réuni le 7 mars un millier de personnes dans le quartier Faubourg Bonnefoy de Toulouse.

Négligeant généralement les mesures de protection, le public avait ainsi répondu à l'invitation du collectif Desconfettisdéconfinés pour oublier «la crise, le virus, le confinement, le couvre-feu, le travail, le télétravail, les interdictions, les fermetures à tout va».

Ou encore une soirée clandestine qui avait réuni le 23 février une centaine de personnes dans une maison de l'Union (Haute-Garonne). Arrivés sur les lieux les gendarmes avaient verbalisé 72 personnes.

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