«En six mois j’ai le temps de me faire tuer»: Mila dénonce des gardes à vue tardives

© Photo Pixabay / StocksnapeUne femme dans la rue
Une femme dans la rue - Sputnik Afrique, 1920, 23.03.2021
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Après les nouvelles gardes à vue du 22 mars, soit six mois après la publication d’une vidéo sur l’islam ayant déclenché le scandale, la jeune Mila a dit à BFM TV que celles-ci avaient lieu trop tardivement. Elle a également ajouté qu’en six mois elle aurait pu être «tuée par les auteurs des menaces».

Alors que six personnes ont été placées en garde à vue le 22 mars dans l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de Mila suite à sa publication d'une vidéo polémique sur l'islam, la jeune femme a jugé ces arrestations trop tardives.

Il s’agit de cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans. Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février dans le cadre de la même enquête.

«Novembre... Il serait temps de comprendre qu’en six mois j’ai le temps de me faire tuer par les auteurs des menaces et que mettre un temps pareil pour les arrêter me fait très peur», s’est-elle indignée s’exprimant le 23 mars auprès de BFM TV.

Il s’agit de cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans.

Affaire Mila

L’affaire Mila a débuté en janvier 2020 après qu’elle a publié une vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l'islam. Ses propos avaient déclenché un déferlement de menaces la contraignant à quitter son lycée de Villefontaine, en Isère.

Une nouvelle vidéo mise en ligne en novembre dernier sur le réseau social TikTok, dans laquelle elle s’en prenait vertement à ses détracteurs, avait suscité des réactions pareillement violentes.

La jeune femme avait ensuite partagé sur Twitter des captures d’écran des menaces de mort reçues, certaines évoquant l’assassinat du professeur Samuel Paty.

Le 9 février, cinq personnes ont été placées en garde à vue pour «cyberharcèlement» et «menaces de mort» dans le cadre d’une enquête. Deux ont déjà été condamnées l'an dernier à des peines de prison.

Le parquet de Vienne, qui avait ouvert mi-novembre une enquête, s’était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne.

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