«Erdogan a miné l’image des États-Unis au Moyen-Orient en tant que superpuissance»

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Si Emmanuel Macron a accusé le Président turc Recep Erdogan d’ingérence dans la prochaine présidentielle française, quid des craintes du nouveau chef de l'État américain, Joe Biden? Décryptage de Sami Hamdi, directeur général d’International Interest, une société d’analyse de risque et de renseignement politique, au micro de Rachel Marsden.

Joe Biden avait déclaré, dans une interview au New York Times avant l’élection présidentielle américaine, qu’Erdogan était un «antagoniste et qu’il faut coopérer avec l’opposition en Turquie pour l’évincer politiquement».

Pourquoi? Maintenant qu’il est à la Maison-Blanche, comment cela va-t-il se traduire?

«Erdogan a miné l’image des États-Unis au Moyen-Orient en tant que superpuissance. Il a utilisé ses relations avec Moscou pour s’imposer dans la région sans se soucier des intérêts américains. Et en s’alliant avec la Russie, il a réussi à obtenir des concessions de Washington», explique Sami Hamdi, directeur général d’International Interest, une société d’analyse de risque et de renseignement politique, pour le Désordre mondial. 
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