Spoutnik V: l’Autriche pourrait emboîter le pas à la Hongrie et la Slovénie «dès la semaine prochaine»

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Vienne  - Sputnik Afrique, 1920, 31.03.2021
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Alors que deux pays de l’UE ont déjà commandé du Spoutnik V sans attendre la décision de l’EMA, l’Autriche pourrait suivre leur exemple et en commander des doses dès la semaine prochaine. Ces propos du chancelier Kurz ne sont pas une surprise, les négociations étaient déjà en cours.

Dès la semaine prochaine, l’Autriche pourrait commander un lot de vaccin russe Spoutnik V, a déclaré mercredi le chancelier de cet État européen Sebastian Kurz à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadeur russe Dmitri Lioubinski.

«Les derniers mètres nous séparent et la commande du Spoutnik V pourrait probablement avoir lieu dès la semaine prochaine», a-t-il déclaré.

L’accord de principe conclu

L’ambassadeur russe à Vienne a pour sa part indiqué que l’accord de principe avait été atteint et que les équipes engagées dans les négociations étaient dans la dernière ligne droite de la finalisation du contrat.

«Un dialogue bon, constructif et de confiance a eu lieu. Il, si on peut le dire, met une ligne en bas d’une certaine étape de nos contacts bilatéraux portant sur la possibilité de livrer le Spoutnik V à l’Autriche», a déclaré M.Lioubinski aux journalistes.

Et d’ajouter que le chancelier avait hautement apprécié le dernier échange téléphonique avec le Président russe qui a eu lieu le 26 février et lors duquel la partie autrichienne a abordé la question des livraisons.

«La signature du contrat rendrait possible - c’est sur quoi misent nos partenaires autrichiens - le début des livraisons dès avril», a poursuivi le diplomate, ajoutant que la question de la fabrication du vaccin sur le sol autrichien n’avait pas été abordée.

Qu’en pensent les Autrichiens?

Un sondage réalisé par l’institut Research Affairs révèle que 69% des Autrichiens auraient soutenu l’acquisition du vaccin Spoutnik V et que 57% se disent prêts à se faire vacciner avec. Cela étant dit, les hommes sont plus nombreux que les femmes à se prononcer en sa faveur: 64% contre 50%.

L’enquête a été menée en ligne du 29 février au 3 mars et a réuni des personnes âgées de 16 à 69 ans.

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