Zemmour sur le Sofagate: «Les Turcs doivent bien se gausser»

© Sputnik . Service de presse de la présidence turque Visite de Charles Michel et d'Ursula von der Leyen en Turquie
Visite de Charles Michel et d'Ursula von der Leyen en Turquie - Sputnik Afrique, 1920, 10.04.2021
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Invité dans Face à l’Info sur CNews jeudi 8 avril, Éric Zemmour a livré son analyse sur l’affront subi par la présidente de la Commission européenne en Turquie, sur le contexte de la visite et les conséquences possibles de l’incident.

Jeudi 8 avril, Éric Zemmour a retracé sur CNews le contexte de la visite de Charles Michel et d’Ursula von der Leyen à Ankara pendant laquelle la présidente de la Commission européenne a subi un affront protocolaire, dit «sofagate». Lors d’une rencontre avec Recep Tayyip Erdogan, un fauteuil n’a pas été prévu pour elle et elle a été reléguée sur un canapé situé sur le côté, face au ministre turc des Affaires étrangères dont la fonction lui était inférieure dans la hiérarchie protocolaire.

«Je pense que les Turcs doivent bien se gausser», a réagi l’essayiste avant de donner sa vision du contexte de la visite des dirigeants européens.

Les Européens courent ventre à terre

Selon lui, tout découle des provocations turques ayant lieu depuis un an.

«Vous vous souvenez comme il avait menacé un bateau français, la Grèce, les eaux territoriales… Il envoyait ses djihadistes en Libye, en Arménie… Les pays européens ne disaient pas grand-chose, sauf la France. (…) Soudain on a appris dans les médias qu’il y avait un apaisement des tensions, en fait, c’est Erdogan qui décide tout seul (…) et les Européens courent ventre à terre pour aller voir le nouvel apaisé.»

Tel est selon lui le vrai contexte de la situation.

Il ne pense pas cependant que l'incident aura des répercussions.

«La vérité, c’est qu’Ursula von der Leyen fait une espèce de cirque médiatique et les européistes enchaînent, mais oui c’est scandaleux! (…) Mais sur le fond, elle a cédé à tout».

Il a signalé en conclusion que la présidente de la Commission européenne, «aux mains de madame Merkel», n’a pas réagi sur le moment «parce qu’elle est Allemande» et qu’Angela Merkel «lui a dit de céder à tout».

Explications d’Ankara

La Turquie a fustigé jeudi des «accusations injustes» après l'incident protocolaire en affirmant que la disposition des fauteuils avait été suggérée par la partie européenne.

«La Turquie est un État profondément enraciné et ce n'est pas la première fois qu'on accueille des dignitaires étrangers. Les demandes de l'UE ont été respectées. Cela veut dire que la disposition des sièges a été réalisée à leur demande. Nos services du protocole se sont rencontrés avant la réunion et leurs demandes (de l'UE) ont été respectées», a fait savoir le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu lors d'une conférence de presse.
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