L’armée s’implique encore davantage dans la campagne de vaccination en France

© AFP 2023 LOIC VENANCECentre de vaccination à Brest
Centre de vaccination à Brest - Sputnik Afrique, 1920, 29.04.2021
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Afin d’augmenter les capacités d'accueil pour vacciner la population, objectif précédemment annoncé par la Défense française pour les hôpitaux d'instruction des armées (HIA), celui de Brest a déplacé son centre de vaccination dans un bâtiment plus grand pour être capable de traiter un millier de personnes par jour.

Inauguré début avril dans l'hôpital d'instruction des Armées Clermont-Tonnerre à Brest, un centre de vaccination a déménagé sur le plateau de Keroriou, dans le gymnase de la rue Mostaganem et ouvrira ses portes dès vendredi 30 avril.

D’après Le Télégramme, si jusqu'ici, le personnel du centre vaccinait 450 personnes par jour, grâce à ce nouveau site et au vaccin Moderna, plus facile à conserver que celui de Pfizer, il veut atteindre l’objectif des 1.000 vaccinations. Pour cela, le centre va mobiliser 40 militaires d’active et de réserve, ainsi que des civils de la Défense.

L’armée française contre l’épidémie

Des militaires français ont été engagés dans la lutte contre le Covid-19 dès fin mars 2020 pendant la première vague épidémique lorsqu’Emmanuel Macron a annoncé le début de l'opération Résilience, centrée sur l’aide et le soutien aux populations ainsi que sur l’appui aux services publics en métropole et outre-mer, dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection.

Dans le cadre de cette opération, sept hôpitaux d'instruction des armées (HIA) français ont organisé dès début avril des centres de vaccination avec l’objectif d'administrer jusqu'à 50.000 doses par semaine, comme alors l’a précisé le ministère de la Défense.

​Des centres de vaccination civilo-militaires

Par la suite, trois centres de vaccination civilo-militaires ont été installés à Olivet (Loiret), Dijon (Côte-d'Or) et Mérignac (Gironde). Le dernier a été ouvert ce jeudi 29 avril en présence de Florence Parly qui a annoncé que dès lundi que 600 doses devaient y être injectées par semaine en vue d’atteindre «très rapidement» l’objectif des 1.000 doses.

​D’après les chiffres de l’AFP, à la fin mars, quelque 24.176 doses de vaccins avaient été administrées par le Service de santé des armées (SSA), dont un peu plus de 10.000 à des civils.

À son tour, la Direction générale de la santé (DGS) a indiqué ce jeudi 29 avril que depuis le début de la campagne, 15.226.412 personnes se sont vu administrer une première dose, et 6.256.387 ont reçu deux doses du vaccin.

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