S-400 pour l’Inde: la date de livraison du premier lot se précise

© Sputnik . Dmitri Vinogradov / Accéder à la base multimédiaS-400
S-400 - Sputnik Afrique, 1920, 29.04.2021
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Les livraisons des systèmes S-400 à l’Inde se dérouleront en conformité avec le calendrier établi. Les premiers sont attendus vers la fin de l’année. Pour rappel, face à cette acquisition, les États-Unis, alors présidés par Trump, n’avaient pas caché leur mécontentement.

L’Inde recevra vers la fin de l’année en cours le premier lot de systèmes russes S-400, a déclaré aux journalistes l’ambassadeur du pays à Moscou, Datla Bala Venkatesh Varma, précisant que le contrat est exécuté en conformité avec le calendrier établi.

Un contrat record

En octobre 2018, lors du déplacement de Vladimir Poutine en Inde, Moscou et New Delhi ont signé un contrat portant sur la livraison de cinq batteries de systèmes de missiles Triumph S-400 pour un montant de plus de cinq milliards de dollars. Une transaction qualifiée de plus grande de l’histoire de l’agence en charge d’exportation d’armements russes Rosoboronexport.

Les intentions relatives à cette acquisition datent d’ailleurs de 2015. Suite à la conclusion du contrat, Donald Trump avait déclaré que l'Inde allait «bientôt connaître» sa réponse à cette signature. Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, avait alors espéré que Washington comprendrait les motifs de cet achat.

S-400 Triumph

SA-21 Growler, selon la désignation de l’Otan, le S-400 Triumph est un système de défense antiaérienne longue portée développé par la société Almaz-Antei. Conçu pour viser des avions, des missiles de croisière et balistiques, ainsi que des cibles terrestres, il est capable d’atteindre des cibles dans un rayon de 400 kilomètres et à une altitude allant jusqu’à 30 kilomètres.

Les pays dotés de S-400

Outre, la Russie, pays concepteur, la Chine est équipée de ce système. Le contrat ad hoc a été annoncé en avril 2015. La première batterie y a été livrée début 2018 et les livraisons de la deuxième ont débuté en 2019.

En 2017, la Turquie a annoncé avoir signé un accord en vue d’acquérir de ces armements russes, suscitant l’ire des États-Unisqui ont exclu la Turquie de leur programme de production des chasseurs F-35.

Cette année, c’est la Biélorussie qui a fait part de ses projets de s’en procurer.

Enfin, selon la presse, l’Irak, l’Arabie saoudite et le Maroc auraient aussi exprimé un intérêt.

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