En plein discours pour ses 100 jours au pouvoir, Joe Biden interrompu par des manifestants – vidéo

© AP Photo / Evan Vucci Joe Biden
 Joe Biden - Sputnik Afrique, 1920, 30.04.2021
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Trois mois après la signature d’un décret ordonnant d’abandonner le recours aux prisons privées, Joe Biden a été interpellé à cet égard par des manifestants dans l’État de Géorgie, alors que le Président prononçait un discours à l’occasion de ses 100 jours au pouvoir. «Donnez-moi encore cinq jours», a-t-il rétorqué.

À l’occasion de ses 100 jours à la Maison-Blanche, Joe Biden a rencontré des sympathisants dans l'État de Géorgie pour parler de ce qu’il avait accompli et de ce qu’il comptait désormais faire en tant que Président.

Cependant, quelques minutes après le début de son discours, le Président américain a été interrompu par des voix qui se faisaient entendre dans la foule. Certains participants à l’événement ont interpellé Biden sur la question des prisons privées aux États-Unis et l’ont exhorté à «mettre immédiatement fin à la détention» privée et à «abolir» l’US Immigration and Customs Enforcement, le contrôle des frontières.

«Je suis d’accord avec vous. Je travaille dessus, les gars. Donnez-moi encore cinq jours», a-t-il répondu.

Pour la foule réunie, il a ensuite expliqué de quel sujet il s’agissait.

«Il ne devrait pas y avoir de prisons privées, point. […] Nous travaillons pour toutes les fermer... Je vous le promets.»

Politique migratoire de Biden

Au début de son mandat, fin janvier, Joe Biden a signé un décret selon lequel le département de la Justice des États-Unis ne peut plus renouveler ses contrats avec les opérateurs privés des prisons.

Pourtant, le décret n’a pas impacté la plupart des prisons privées aux États-Unis, car elles sont dirigées au niveau de chaque État. L’ordonnance ne s’est pas non plus appliquée aux centres de détention pour migrants, dont beaucoup continuent d’être gérés par le secteur privé.

Face à la crise migratoire provoquée par une série d’assouplissements de l'immigration adoptés depuis son arrivée au pouvoir, le Président américain a décidé de rétropédaler. Il a émis un décret pour maintenir le plafond de réfugiés accueillis chaque année aux États-Unis à un niveau de 15.000, soit au seuil qu’avait fixé son prédécesseur Donald Trump.

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