Des intimidations se produisent au quotidien au centre de vaccination de Sarcelles, ce qui a poussé son coordinateur à déposer une plainte, relate BFM TV.
Alors que les médecins sont obligés de ne vacciner que les personnes qui répondent aux critères annoncés par le gouvernement et selon le plan de la campagne de vaccination officielle, souvent les patients refusent de comprendre ces contraintes et s’en prennent au personnel du centre de vaccination.
Les citoyens qui viennent en espérant se faire vacciner mais ne lisent pas les directives et ne font pas toujours partie des catégories de personnes concernées, enragent contre les médecins du centre. Même l’inscription sur la porte du centre qui indique qu’«un rendez-vous ne veut pas dire une vaccination» ne sauve pas la situation, précise la chaîne de télévision.
Une plainte pour «injures et menaces» a été déposée par le coordinateur du centre qui tente de créer une ambiance plus agréable pour le personnel qui doit faire son travail.
La campagne de vaccination change à partir du 1er mai
Alors que les doses de vaccin ont été limitées à certaines franges de la population, cela changera progressivement, à partir du mois de mai. À partir de ce samedi, les critères d’éligibilité pour la vaccination s’élargissent en France, selon le Président.
Désormais, de nouvelles catégories de population seront concernées par la vaccination contre le Covid-19. Notamment, faisant suite à l’annonce d’Emmanuel Macron de l’ouverture de la vaccination à 2,3 millions de personnes de moins de 50 ans en «surcharge pondérale sérieuse» à partir de ce samedi, Olivier Véran a précisé que cette mesure allait concerner tous ceux souffrant de maladie chronique.
En outre, selon le ministre de la Santé, le pays ouvre la vaccination «aux gens qui présentent des comorbidités comme de l’hypertension, du diabète, de l’insuffisance rénale ou cardiaque, ou des cancers». Il a estimé qu’il s’agissait au total de près de 4 millions de personnes fragiles.
Qui plus est, c'est à partir du 15 juin que tous les adultes auront accès à la vaccination, a annoncé plus tard dans la journée Emmanuel Macron.