Elle est harcelée sexuellement dans la rue à Nanterre, son père la défend en tirant avec un 9 mm

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Un pistolet - Sputnik Afrique, 1920, 05.05.2021
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Le père d'une jeune fille a ouvert le feu lundi sur cinq individus qui étaient en train de la harceler dans le centre-ville de Nanterre. Les six hommes ont été placés en garde à vue.

Une jeune fille a été prise à partie et sexuellement harcelée par cinq individus en voiture dans le centre-ville de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 3 mai vers 18h45, alors qu’elle rentrait chez elle. N’ayant pas reçu de réponse, ils l’ont insultée et ont menacé de la violer. Elle a tout raconté à son père qui était chez lui, relate LCI.

Armé d’un neuf millimètres, celui-ci est descendu et a tiré à deux reprises en direction du groupe en se tenant à l’entrée de l’immeuble. Personne n’a été blessé.

La police arrive rapidement

Alertés pour ces tirs, les policiers sont rapidement arrivés sur place et ont interpellé le tireur. Il a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide. Son arme a également été saisie, précise Actu17.

Les cinq agresseurs ont également été placés en garde à vue pour harcèlement sexuel et violences volontaires aggravées. Un impact de balle a été constaté sur l’une des portières de leur véhicule.

Une enquête a été ouverte. Le domicile du père et de la fille a été perquisitionné.

Les peines qu'encourt le père

Conformément aux dispositions prévues dans l’article 121-5 du Code pénal, une tentative d’homicide est passible d’une peine maximale d’emprisonnement de 30 ans. D’autres peines complémentaires peuvent être appliquées selon les cas, comme le retrait de la détention d’arme et l’interdiction de conduire.

Et si l’enquête établit que le père avait tiré en l’air pour effrayer les agresseurs? Dans un arrêt du 4 juin 2019, la Cour de cassation rappelle qu’un comportement de nature à «causer une sérieuse émotion, un choc émotif ou une perturbation psychologique», même sans atteinte physique, est de nature à constituer le délit de violences volontaires et ce, notamment, au sens de l’article 222-11 du Code pénal, qui dispose que «les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende».

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