La ville de Bordeaux signe un partenariat avec SOS Méditerranée, une association qui sauve des migrants en mer

© Sputnik . Mikhaïl VoskresenskyDes migrants, la Méditerranée
Des migrants, la Méditerranée - Sputnik Afrique, 1920, 05.05.2021
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Les villes de Bordeaux, Bègles et Floirac ont rejoint la plateforme des collectivités solidaires de SOS Méditerranée, une association de sauvetage en mer. Le partenariat prévoit notamment des opérations de sensibilisation.

Lundi 3 mai, une réunion entre le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic, celui de Floirac Jean-Jacques Puyobrau, la première adjointe au maire de Bègles Edwige Lucbernet et le président de SOS Méditerranée François Thomas s’est conclue par la signature d’une charte d’adhésion. Les trois villes de la métropole bordelaise rejoignent ainsi la plateforme des collectivités solidaires de l’association.

Cette plateforme, lancée le 21 janvier 2021, rassemble déjà une soixantaine de collectivités françaises (villes, départements, régions), notamment la ville de Paris. «Ces collectivités apportent un soutien financier indispensable à l’association et constituent une force d’appui essentielle pour faire avancer son plaidoyer», explique l’association sur son site.

SOS Méditerranée mène des actions pour sauver des migrants en mer et les ramener en lieu sûr. Elle comporte également un volet de sensibilisation sur «le drame humain qui se joue en Méditerranée». C’est sur ce dernier point que se concentre ce nouveau partenariat.

Soutien de Bordeaux

Concernant Bordeaux, il s’agit «d’actions conjointes en matière d’information et de sensibilisation sur la réalité des parcours migratoires (notamment dans le milieu scolaire) et d’accueil et d’intégration des personnes exilées», précise un communiqué conjoint.

En janvier dernier, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, avec d’autres édiles de Paris (Anne Hidalgo), Lyon (Grégory Doucet), Marseille (Benoît Payan), Lille (Martine Aubry) ou encore Grenoble (Éric Piolle), avait déjà signé une tribune affirmant «l’inconditionnalité du sauvetage en mer». La Méditerranée est «la route migratoire la plus meurtrière du monde», déploraient-ils.

Sauvetage en mer

Depuis 2014, quelque 20.000 personnes ont péri dans la Méditerranée, affirme l’ONG, laquelle en aurait sauvé près de 33.000 depuis le début de ses opérations en 2016. Samedi 1er mai, l’un des deux navires affrétés par SOS Méditerranée, l’Ocean Viking, a débarqué dans le port d’Augusta, en Sicile, quatre jours après avoir secouru 236 personnes dans les eaux internationales.

À Augusta, les migrants ont été soumis à un test Covid-19. Les mineurs isolés, qui comptaient pour plus de la moitié d’entre eux, ont été dirigés vers des structures d’accueil. Le 21 avril, une autre opération de sauvetage avait échoué, l’Ocean Viking étant arrivé trop tard, les 130 personnes à bord d’un canot pneumatique avaient péri, rapportait Libération. L’association réclame un dispositif européen de «recherche et le sauvetage efficace et humain avec une coordination efficace, rapide et non exclusive, respectueuse du droit maritime».

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