Biden se vexe après avoir fait un bide avec une plaisanterie

© Sputnik . Stringer / Accéder à la base multimédiaJoe Biden
Joe Biden - Sputnik Afrique, 1920, 21.05.2021
S'abonner
Joe Biden s’est essayé à une plaisanterie lors d’un discours devant des étudiants. Mais sa blague a fait un flop et le Président américain l’a mal pris.

Joe Biden a vécu un moment de solitude lors d’un discours devant des étudiants de la Connecticut Coast Guard Academy, établissement censé former les futurs garde-côtes. Reprenant les mots de Ronald Reagan, le Président américain a en effet tenté d’ironiser sur la Garde côtière américaine, qu’il a présenté comme le «noyau dur de la marine en temps de guerre». Une boutade accueillie assez froidement par l’auditoire. Visiblement vexé, le chef de l’État s’en est alors pris à son public.

«Vous êtes vraiment une classe ennuyeuse! Allez les gars! […] Je pensais vous donner une occasion d’applaudir en disant ça», s’est ainsi énervé le Président derrière son pupitre.

Sa réaction n’a pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux, certains internautes exhumant la même plaisanterie faite par Ronald Reagan, trente ans plus tôt, devant un auditoire similaire. Le Président d’alors avait été applaudi pour sa blague.

Blagueur en série

Ce n’est pas la première fois que Joe Biden s’essaye ainsi à des plaisanteries avec plus ou moins de succès.
Ce 18 mai, le chef d’État avait notamment menacé en plaisantant de «rouler» sur une journaliste, alors qu’il essayait le nouveau pick-up électrique de Ford et que celle-ci voulait l’interroger sur le conflit israélo-palestinien.

En janvier, après un entretien avec Vladimir Poutine, le Président américain avait également envoyé un journaliste sur les roses. Alors que ce dernier voulait savoir de quoi avaient discuté les dirigeants, Biden lui avait répondu: «De vous. Il vous transmet ses meilleurs vœux».

Le chef d’État a également ironisé plusieurs fois sur sa relation avec Kamala Harris durant la campagne présidentielle, créant parfois le malaise. Il s’est par exemple présenté comme le «colistier» de sa vice-Présidente, inversant sciemment les rôles, ou a affirmé qu’il «développerait une maladie et démissionnerait» en cas de désaccord avec elle.

Son prédécesseur Donald Trump était aussi un habitué des petites piques et des blagues parfois douteuses. Après le passage de l’ouragan Maria à Porto Rico, celui-ci avait par exemple ironisé sur l’aide américaine, s’exclamant: «Porto Rico, tu as un peu bouleversé notre budget!».

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала