«Nous voulons la transparence»: un Afro-Américain tué, de nouvelles manifestations à Minneapolis - vidéos

Protestations à Minneapolis, le 3 juin 2021  - Sputnik Afrique, 1920, 07.06.2021
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Des actions de protestation ont explosé à Minneapolis suite à la mort d’un Afro-Américain, armé selon la police, abattu par les forces de l'ordre. Les manifestants revendiquent la transparence, les détails de l’incident mortel restant vagues.

Des protestations agitent les rues de la ville américaine de Minneapolis depuis la fin de la semaine dernière. La raison est le décès d’un Afro-Américain, Winston Smith, relate la chaîne CBS Minnesota. Âgé de 32 ans, cet habitant de Minneapolis a été tué le 3 juin par des US Marchals qui voulaient l’arrêter sur la base d’accusations de possession illégale d'armes.

Les forces de l’ordre affirment que Winston Smith avait opposé une résistance et ouvert le feu sur les agents à partir de sa voiture.

Les Marchals qui ont effectué cette opération n’étaient pas, à la différence de certaines autres unités policières des États-Unis, munis de caméras piéton. D’où l’absence de confirmation vidéo de leur version et la revendication des manifestants d'obtenir plus d’informations objectives sur ce qui s’est passé sur un parking de Minneapolis.

​«Nous refusons de croire qu’il n’y a pas d’enregistrement vidéo après que toutes ces unités de la police se sont présentées hier. Nous voulons la transparence et nous la revendiquons», a lancé une des activistes, Toshira Garraway, à CBS Minnesota.

Un nouveau procès détonnant?

Minneapolis est déjà connue par les incidents mortels qui résultent de conflits souvent armés entre la police et des Afro-Américains.

Le cas le plus retentissant a été celui de George Floyd, mort en mai 2020 après avoir été immobilisé pendant de longues minutes, la nuque sous le genou d’un policier. Son décès avait provoqué une vague de protestations contre le racisme et la violence policière dans tout le pays et à l’international.

Ce nouvel épisode risque de ne pas seulement se poursuivre par un second «procès Dereck Chauvin», mais aussi de mettre des bâtons dans les roues du Président américain, Joe Biden, qui ne réserve pas une partie du budget national dans le but de juguler la violence dans son pays.

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