Des élus tentent d’empêcher une rave party dans le Finistère, en vain

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Fête. Image d'ullustration - Sputnik Afrique, 1920, 13.06.2021
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Le maire de Trégunc, dans le Finistère, et son adjoint ont tenté d’empêcher une fête sauvage organisée sur un terrain protégé. Or, il a fallu une intervention des forces de l’ordre pour persuader les fêtards d’évacuer les lieux.

Alertés par les riverains, le maire de Trégunc, dans le Finistère, Olivier Bellec, et son adjoint d’astreinte, Didier Carduner, ont dû se déplacer samedi 12 juin pour tenter d’empêcher une rave party à Corn Pao, rapporte Ouest-France.

Sur place, les élus y ont découvert une dizaine de personnes ayant installé de grosses enceintes et un groupe électrique sur un terrain de plusieurs hectares appartenant au Conservatoire du littoral.

Craignant l’arrivée d’une foule sur ce site protégé, ils ont engagé la discussion, signifiant aux fêtards qu’un arrêté préfectoral interdisait ce type d’événement. Les élus ont réussi à faire baisser le son sans toutefois faire évacuer les lieux.

Une autre fête sauvage à proximité

Plus tard, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Quimperlé est arrivé sur les lieux pour couper définitivement la musique et verbaliser les personnes présentes pour non-respect du couvre-feu.

Par la suite, les gendarmes de Quimperlé se sont rendus en forêt de Carnoët (Toulfoën) pour empêcher une autre rave party. Là, une centaine de personnes en provenance du Morbihan avaient investi une clairière de la forêt avant de commencer à monter le son, selon Ouest-France. Des contraventions ont été dressées pour non-respect du couvre-feu.

Réouverture des discothèques attendue

Les discothèques françaises sont en arrêt total depuis 15 mois. Plus tôt dans la semaine, les organisations GNI et l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) ont annoncé négocier avec le gouvernement sur la base d’une réouverture des pistes de danse le 30 juin, en se disant d’accord pour que le pass sanitaire ou un test soient exigés à l’entrée.

Récemment, le député Christophe Blanchet a estimé que l’absence d’autorisation officielle n’empêcherait pas les discothèques de rouvrir de manière illégale avec la fin du couvre-feu le 1er juillet.

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