Un hacker tente d'empoisonner l'approvisionnement en eau d’un État américain

© Sputnik . Natalia Seliverstova / Accéder à la base multimédiaCyberattaque
Cyberattaque - Sputnik Afrique, 1920, 18.06.2021
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Une usine de traitement des eaux en Californie a fait l’objet d’un piratage en janvier. Ayant eu accès au système, l’individu a tenté d'empoisonner l'eau de la région, relate NBC News. Un fait qui rentre dans la politique américaine visant à accuser la Russie de son implication et même à mener des cyberattaques en riposte.

Un hacker a tenté d'empoisonner le 15 janvier l’eau d’une usine de traitement qui desservait certaines parties de la baie de San Francisco, rapportait jeudi 17 juin NBC News.

Le pirate a réussi à accéder au compte TeamViewer d’un ancien membre du personnel, programme qui permet aux employés d'utiliser à distance leurs ordinateurs, indique un rapport privé compilé par le Northern California Regional Intelligence Center et cité par le média.

Après connexion, le hacker, qui n'a pas encore été identifié par les forces de l'ordre, a supprimé les programmes que l'usine utilise pour traiter l'eau potable. Ce piratage n'a été découvert que le lendemain par l'établissement qui a changé ses mots de passe et réinstallé les programmes.

«Aucune panne n'a été signalée à la suite de cet incident, et aucune personne dans la ville n'a signalé de maladie due à des pannes liées à l'eau», note le rapport qui ne précise pas quelle usine de traitement des eaux a été attaquée.

Selon NBC News, les motifs du hacker ne sont pas clairs. L'affaire Bay Area fait toujours l'objet d'une enquête du FBI.

Des accusations infondées des USA

Cette cyberattaque ressemble à celle d’Oldsmar (Floride), menée quelques semaines plus tard. Cependant, la plus connue reste celle survenue en décembre contre au moins 40 agences gouvernementales américaines, ainsi qu'un certain nombre d'entreprises privées.

Le 7 mai, un autre acte de piratage a perturbé le fonctionnement du Colonial Pipeline qui achemine essence, fioul et kérosène sur plus de 8.800 kilomètres aux États-Unis.

Et dans la plupart des cas, les États-Unis pointent la Russie, sans pour autant fournir de preuves. Moscou a balayé ces accusations qu’elle qualifie d’«infondées».

Des accusations qui auraient servi de prétexte pour mener une série de cyberattaques contre des systèmes russes liés aux autorités du pays. Les préparatifs de cette attaque ont été dévoilés le 7 mars par le New York Times.

Selon le quotidien, la Maison-Blanche l’a conduite de manière à ce qu'elle soit évidente pour les services secrets russes, l'armée et Vladimir Poutine, mais invisible pour le reste du monde.

Le porte-parole du Kremlin avait alors fait part de l’inquiétude de Moscou concernant ces révélations, évoquant une «cybercriminalité internationale».

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