La note d’un think tank établit le lien entre immigration et délinquance

© AFP 2023 GERARD JULIENDes policiers français lors d'une opération de police contre la prolifération des stupéfiants et des armes dans les quartiers nord de Marseille, janvier 2012
Des policiers français lors d'une opération de police contre la prolifération des stupéfiants et des armes dans les quartiers nord de Marseille, janvier 2012 - Sputnik Afrique, 1920, 20.06.2021
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L’Institut pour la justice (IPJ) a commenté dans Le Figaro son rapport sur la délinquance, qu’il lie à l’immigration par la surreprésentation de la population étrangère chez les auteurs de crimes, de délits et dans les prisons. Gérald Darmanin a réclamé aux préfets davantage de fermeté dans leur expulsion.

«Si on veut réduire la délinquance en France, il faut réduire l’immigration» défend dans Le Figaro Pierre-Marie Sève, directeur général du think tank Institut pour la justice. Analysant les statistiques disponibles sur ce sujet, il fait clairement le lien entre immigration, délinquance et terrorisme.

«Les étrangers représentaient 24% de la population carcérale en 2020, alors qu’ils ne sont que 7,4% en France. On a donc une surreprésentation des étrangers d’un facteur de un pour trois dans les prisons», indique-t-il, citant des chiffres donnés par le ministre de l’Intérieur lui-même.

Parmi ces détenus étrangers, plus de la moitié viennent d’Afrique et du Maghreb, pour un tiers d’Européens, en particulier d’Europe de l’Est.

Selon M.Sève, les étrangers sont également surreprésentés dans «toutes les catégories pénales». Ils sont à l’origine de 17% des homicides, 15% des coups et blessures et 31% des vols violents avec arme, 14% des crimes et délits à caractère sexuel. Enfin, ils représentaient en 2020 93% des vols sans violence dans les transports en Île-de-France. «S’il n’y avait pas d’immigration en France, il n’y aurait donc pas de pickpocket dans le métro!», résume-t-il.

Immigration

Il affirme toutefois que des obstacles à la fois psychologiques et juridiques se dressent pour que la France réduise son immigration. «L’idée qu’une nation a le droit d’accepter ou de refuser qui est en son sein ne va pas de soi», reconnaît-il. Sur le plan juridique, il explique que la décision de l’expulsion revient aux juges, lesquels la prononcent rarement. Il suggère donc, comme en Suisse, que l’expulsion d’un étranger soit automatique en cas de culpabilité de certains crimes ou délits.

Le 16 juin, l’Institut Consumer Science & Analytics a indiqué qu’une majorité de Français (35% de «oui tout à fait» et 27% de «oui plutôt») était favorable à un référendum sur l’immigration.

Expulsions

La semaine précédente, à la suite d’une réunion entre Emmanuel Macron et plusieurs ministres, Gérald Darmanin a demandé aux préfets plus de fermeté sur l’expulsion des étrangers en situation irrégulière condamnés pour des crimes graves (homicide, viol, violences conjugales, trafic de drogue, etc). Ceux qui ont reçu un titre de séjour risquent sa remise en cause.

Dans son entretien au magazine Valeurs actuelles en 2019, le chef de l’État s’était donné pour objectif de rendre effective 100% des obligations de quitter le territoire d’ici la fin de son quinquennat. Toujours d’après Le Figaro, crise sanitaire oblige, il n’a pas pu tenir sa promesse et en est à 30% actuellement.

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